La corruption, le népotisme, la fraude fiscale ou l'affairisme sont de véritables fléaux qui frappent notre pays et nous touchent tous. Il est plus que temps de prendre à bras le corps ce problème mortifère à l'heure où l'on nous explique que les petites gens doivent faire des efforts pendant que les grands possédants volent et pillent l'argent public.
De la création de son mouvement à son accession à l'Elysée, Emmanuel Macron s'est volontiers montré en chantre du progressisme. On nous le présentait comme un Trudeau français. En réalité il n'est qu'un énième avatar de la pensée libérale-conservatrice.
Face au chœur des fanatisés qui n'ont que le mot guerre à la bouche et qui, finalement, ne font qu'offrir sur un plateau à Daech la victoire qu'il attend il nous faut sortir de cette ornière belliqueuse. Ceci revient donc à déconstruire cette singularité française dans le rapport aux attentats et au terrorisme en général.
En recevant Vladimir Poutine à Versailles, Emmanuel Macron nous a dit bien des choses sur lui-même mais également sur les médias qui ont été dithyrambiques à son égard. Tentative de décryptage.
Depuis quelques temps, l'expression société civile est servie à toutes les sauces. Loin de n'être qu'un apparat, elle est selon moi le moyen pour le système établi de faire en sorte que tout change pour que rien ne change selon l'antienne bien connue.
Nous vivons en démocratie nous dit-on par ci à longueur de temps, les élus ont l'onction du suffrage universel rajoute-t-on par là, je crois au contraire que nous vivons dans une République régie par un système représentatif et non pas une démocratie.
Hier soir nous avons sans doute assisté au pire débat d'entre-deux tours de la Vème République. Bien des sujets importants n'ont pas été abordés (environnement et culture notamment). Parmi ceux-là, l'uberisation de la société tient une bonne place. Tentative de déconstruction du mythe qui voudrait que l'uberisation soit la modernité.
Alors que le FN et Marine Le Pen draguent ouvertement les électeurs de Jean-Luc Mélenchon, ce petit texte pour rappeler à quel point une présidence FN serait catastrophique.
Après la déception vient le moment de la réflexion et, je l'espère, de la convergence. Mettons de côté les querelles, parfois violentes, sur l'attitude à adopter le 7 mai et pensons l'avenir.