Face à la succession d'actes terribles, comme la prise d'otage meurtrière à Saint-Etienne-du-Rouvray, sachons rester dignes et œuvrer à l'apaisement plutôt qu'à l'hystérisation.
Le mouvement ouvrier sort d’une longue phase de défaites et de désagrégation. Les violents spasmes du capitalisme financiarisé redonnent à Marx sa force propulsive. Dans ce contexte, le PCF peut et doit saisir la société d’un projet communiste du XXIe siècle à même d’entrer en résonnance avec les besoins quotidiens et les aspirations profondes des Français.
Dans son dernier article de blog, intitulé « Le crépuscule d’une époque », Frédéric Lordon donne à voir son talent de polémiste. Son discours, au succès incontestable dans les milieux de la « gauche radicale », n’est cependant pas exempt de faiblesses et d’impasses, comme sa dernière livraison en atteste.
Depuis quarante ans, partout sur la planète et des milliers de fois, la mort du communisme a été « constatée », comme celle de Marx et des partis politiques s’en revendiquant. Et pourtant, tout montre qu'un nouvel âge s’ouvre pour cet ensemble d’idées et de pratiques bâti par des générations d’auteurs et de militants.
L’article publié vers midi sur le site du Monde (avec le renfort d’alertes « push ») est spectaculaire. « La plupart des réformes qu’Athènes s’engage à faire […] sont celles qui avaient été dénoncées par Syriza », écrit son auteure, entonnant la ritournelle de la « capitulation » d’Alexis Tsipras. Un traitement éditorial d’une colossale finesse qui n’hésite pas à contrefaire significativement la réalité. Désintox.