Journaliste scientifique, j'ai travaillé à Science et Vie, à L'Evénement du Jeudi, et au Nouvel Observateur (de 1990 à 2009). Je suis aussi auteur de plusieurs livres dont le dernier, Kaluchua, vient de paraître au Seuil. Sur twitter: @MicheldePrac.
Selon une équipe internationale de scientifiques, le Zika serait entré au Brésil en 2013, plus tôt qu'on ne le pensait, et aurait été introduit par des passagers aériens venus de Polynésie française ou d'Asie du sud-est.
À Séoul, le programme AlphaGo de Google a gagné le match de go qui l'oppose au champion coréen Lee Sedol, grâce à une série de trois victoires consécutives.
Cette semaine, une nouvelle piste de traitement prometteuse contre le virus Ebola, un test réussi pour le futur observatoire spatial européen d'ondes gravitationnelles, une alerte au déclin des insectes pollinisateurs, et une expérience qui prouve pour la première fois dans la nature comment l'acidité des océans attaque les coraux.
Au moment où la détection des ondes gravitationnelles ouvre la voie à une nouvelle manière d’observer l’univers, la Nasa fait le pari d’un télescope optique à 8 milliards de dollars.
L’équipe du Ligo, observatoire constitué de deux détecteurs géants identiques installé aux États-Unis, vient d’annoncer la détection d’ondes gravitationnelles. Ce résultat majeur, l’une des plus grandes découvertes en physique depuis un siècle, ouvre une nouvelle ère en astronomie et astrophysique.
Pour la première fois, un ordinateur a battu un champion de go, jeu que l’on pensait jusqu’ici trop complexe pour être maîtrisé par une machine. Dix-huit ans après la défaite de Garry Kasparov contre Deep Blue aux échecs, ce match marque une nouvelle avancée de l’intelligence artificielle.
Une neuvième planète, à peu près dix fois plus grosse que la Terre, et restée invisible jusqu’ici, tourne peut-être autour du Soleil, sur une orbite lointaine qu’elle parcourt en environ quinze mille ans : Mike Brown, planétologue à l’Institut de technologie de Californie (Caltech), en est convaincu.
Les restes d’un mammouth retrouvés en Arctique sibérien, datés de 45 000 ans, portent les traces de blessures infligées par des chasseurs humains. Les scientifiques pensaient jusqu’ici que notre espèce ne s’était pas aventurée dans cette région glaciale il y a plus de 30 000 ou 35 0000 ans. En réalité, des hommes ont réussi à survivre en Arctique au moins 10 000 ans plus tôt que l’on croyait.