Journaliste scientifique, j'ai travaillé à Science et Vie, à L'Evénement du Jeudi, et au Nouvel Observateur (de 1990 à 2009). Je suis aussi auteur de plusieurs livres dont le dernier, Kaluchua, vient de paraître au Seuil. Sur twitter: @MicheldePrac.
Le scandale Volkswagen va inévitablement accentuer la dénonciation de l’automobile polluante. Coïncidence, quelques jours avant que le scandale n’éclate, la revue scientifique Nature a publié l’étude la plus détaillée jamais réalisée sur la pollution atmosphérique.
Une équipe de biologistes du Francis Crick Institute, à Londres, vient de demander l’autorisation de modifier l’ADN d’embryons humains à des fins de recherche, annonce le Guardian. Kathy Niakan et ses collègues veulent utiliser une technique récente de modification du génome pour mieux comprendre ce qui déclenche les fausses couches.
Le plus ancien ADN humain jamais séquencé démontre que des Néandertaliens, ou leurs ascendants directs, vivaient déjà il y a environ 400 000 ans dans ce qui est aujourd’hui l’Espagne. L’analyse de cet ADN, présentée lors d’un colloque le 10 septembre par l’équipe de Matthias Meyer, de l’Institut Max-Planck de Leipzig, bouscule la chronologie de l’histoire humaine en Europe : elle suggère que la séparation entre la lignée néandertalienne et celle de notre espèce pourrait remonter à 765 000 ans, bien plus tôt que ce que l’on pensait.
Aux États-Unis, le nombre d’animaux utilisés pour la recherche biomédicale est tombé à son plus bas niveau depuis plus de quarante ans, selon les statistiques de l’USDA, l’équivalent de notre ministère de l’agriculture : en 2014, environ 834000 primates, lapins, écureuils, furets, chats, cochons d’Inde et autres espèces soumises à la régulation fédérale ont servi à des expériences de recherche, contre plus de 1,5 million au début des années 1970,
Après sept mois d’hibernation sur le sol de la comète Tchouri, le module d’atterrissage Philae s’est réveillé et a communiqué à sept reprises avec la sonde Rosetta, les 13, 14, 19, 20, 21, 23 et 24 juin. Mais ces contacts, brefs et intermittents, n’ont pas permis une liaison stable nécessaire pour que le module puisse transmettre ses données, comme l’explique le blog Rosetta sur le site de l’Agence spatiale européenne.
En analysant l’ADN des défenses d’éléphants provenant de saisies d’ivoire brut destiné au trafic, des scientifiques ont entrepris de reconstituer les circuits de ce commerce illégal.
Les grands dinosaures étaient déjà très menacés avant que la chute d’une météorite les fasse disparaître il y a 66 millions d’années, révèlent de nouvelles recherches menées par une équipe sino-américaine dans le bassin de Songliao, au nord-est de la Chine. L’équipe a effectué un forage dans ce bassin et découvert que le climat terrestre avait connu des fluctuations extrêmement violentes au cours des six derniers millions d’années du Crétacé.