L’Inde fait face à une flambée épidémique et compte ses morts par centaines de milliers. Comme elle, les pays pauvres et en voie de développement, en demande urgente de vaccins contre le Covid-19, se heurtent à une résistance cruelle de la part des lobbys américains et européens.
En septembre 2020, l’ONG Corporate Europe Observatory tirait la sonnette d’alarme sur l’explosion des prises de contact entre l’industrie pharmaceutique et les fonctionnaires de la Commission européenne. A cette époque, la Commission, sous pression de trouver une issue rapide à la pandémie, était en pleine négociation des contrats d’achats anticipés de vaccins pour l’ensemble des pays de l’Union.
Le 17 mars dernier, la Commission européenne a présenté sa proposition de "certificat vert numérique". Ce certificat indiquera si son titulaire a été vacciné contre le Covid-19, s'il a été testé négatif ou s'il a guéri du virus, afin de faciliter la libre circulation au sein de l'UE.
Des cas graves de coagulations et de formation de caillots sanguins ont été observés chez des malades du COVID-19. Et maintenant chez des vaccinés en Autriche et au Danemark avec le vaccin OGM à vecteur viral de AstraZeneca/Oxford.
Les contrats passés entre la Commission européenne et les laboratoires pharmaceutiques nous arrivent au compte-goutte. Le secret d'affaires prime sur l'intérêt général. L'Europe a bien fait de coordonner les commandes de vaccins pour les États de l'Union européenne. Mais l'opacité qui entoure ces négociations démontre que la balle est toujours dans le camp des multinationales de la santé.
C’est une affaire qui secoue la classe politique allemande. Une enquête du journal allemand Die Welt révèle comment le Ministre de l’intérieur a utilisé dans sa communication sur le Covid des messages et des chiffres alarmistes, afin de faire peur et fabriquer un soutien aux mesures de confinement.
La pandémie de Covid-19 ne connaît, par définition, aucune frontière terrestre. Si la communauté internationale souhaite y mettre fin, que cela soit par un vaccin, un médicament ou d’autres méthodes médicales, il faut qu’elle garantisse un accès équitable pour tous les pays, quel que soit leur degré de développement.
Le chantier du marché unique numérique, priorité de la Commission Juncker, plonge actuellement Bruxelles dans un bouillonnement législatif. Lobbies de l’audiovisuel, labels de musiques, ONG pourfendeuses de la censure, associations d’artistes-interprètes, fédération des bibliothèques, Youtube, Netflix, Google : tous les groupes d’intérêt sont en ordre de bataille pour défendre leurs positions sur la sacro-sainte question des droits d’auteur.
L'affaire de l'essai clinique de Rennes illustre le manque de transparence de telles procédures. Alors même que l'Agence européenne du médicament s'apprête à les accélérer au détriment de la sécurité des patients.