Parler d’antisémitisme c'est aborder un thème difficile et pourtant crucial. Beaucoup d'entre nous ont, avec ce sujet, une relation personnelle, des fantasmes ou/et du vécu. J'aime m'y référer à ce vécu. Il me faut planter le décor, évoquer des expériences, et m'informer encore et toujours par la suite.
Voilà des mots qu'on pouvait lire sur les murs en mai-juin 68... Au gré des évènements, des politiques menées, des manipulations, on se rend compte, pourvu qu'on s'y attarde que le sens des mots change. Vocabulaire manipulé ? Perte du sens ? Mais aussi parfois signe de prise de conscience.
26 mai 1968 rue de Lyon. C'était une des dernières grandes manifs de mai 1968. J'avais animé la construction de la barricade comme la mouche du coche. Tant et si bien que nous avions oublié les trottoirs... Mais n'avais-je pas la jeunesse comme excuse ?
Les brumes de la forêt un samedi matin...Au loin, à un carrefour, des Gilets Jaunes... Le froid. Dans un mois nous serons en février. Des images ensoleillées d'une autre révolte me reviennent, ceux d'un autre mois de février, celui de 2009 dans les Antilles.
On nous rabat les oreilles avec le respect que l'on doit aux journalistes, à l'indépendance irréprochable de la presse... Quand des évènements ont lieu au coin de notre rue, que nous en ayons été des participants, les comparaisons avec ce que nous raconte la télévision, nous montre cependant le hiatus qu'il peut y avoir entre la réalité et une fiction aux accents de propagande.
« Attendez-vous à savoir... » Geneviève Tabouis (1) a bercé ma jeunesse. M'inspirera t-elle aujourd'hui dans mes prédictions pour 2019 ? Dans le passé, c'est vrai, je ne me suis pas trop mouillé. C'est tout l'art du bonimenteur que, cependant, je ne suis pas.
Emmanuel Macron, déjà déstabilisé par le mouvement social, n'a pas compris non plus ce que signifiait la dernière crise financière de 2008. Pour lui il s'est agi d'un simple accident de l'Histoire et le capitalisme financier ne doit pas être entravé par des règles trop contraignantes (1).
Lundi 10 décembre – que c'est loin déjà ! - le Président Macron a battu les records de l'audimat. Plus de 20 millions de téléspectateurs ! Mais du terne discours, lu sur un promteur, non sans conviction cependant, il apparut rapidement qu'il n'en resterait pas grand chose sinon le show du représentant de commerce que vous avez envie de mettre à la porte.