"La journée du 24 janvier sera déterminante!" ... Ah bon? Marre de ce genre de poncifs, enfilés comme des perles sur le collier d’une manifestante pour tou.te.s de la NAP (Neuilly-Auteuil-Passy, dans le jargon pantruchien). Elle ne sera pas plus déterminante que celle du 32 novembre ou du 30 février, parce que nous sommes un pays de veaux...
Une photo m’a cueilli au foie, à retardement. Celle de l’auteur de ce tir de LBD totalement inconscient, dans la manifestation parisienne de jeudi 9 janvier...
En cette heure dévolue à René Gaussier, je voudrais revenir sur l’allocution des merveilleux voeux du gommeux, passé un émoi bien compréhensible de huit jours. Non dans leur entièreté, cela va de soi (ouf !), mais pour sa sublime demi-minute d’échauffement rituelle.
Parmi tous les marronniers institutionnels, le discours des voeux du Prez’ figure en bonne place. Si incroyable que cela puisse paraître, il y a mieux, en tant que générateur d’un profond sommeil à l’heure de l’apéro du réveillon...
A juste titre peut-être, certains abonnés d’âne ont reproché aux récents Mediapart Awards de se complaire dans un négativisme (un déclinisme, plus exactement) qui serait la marque de fabrique de notre journal préféré jusqu’en mars. Ayant dégusté jusqu’au bout la vidéo de la remise des prix, je n’y ai vu pour ma part que l’occasion d’une bonne pinte de rire… entre autres pintes.
Lu hier soir, le commentaire d’un agité du bocal pas franchement condamnable... sur le fond du bocal. Juste condescendant, dans sa forme sphérique dépourvue de réelles ouvertures. Travers courant. Et l’occasion d’un coup de chapeau sincère à ceux (plutôt celles, d’ailleurs) qui n’y succombent jamais.
Denis Lalanne, Chantre du Rugby à "l'Equipe", dans sa Famille, et aux Zincs où l'on dézingue et refait le vrai match du jour, pas celui des footix décérébrés... MAIS, de manière irréfléchie sinon ir.sur.réaliste : amateur de tennis et de golf, pour les nécros qui nous menacent incessamment sous peu... Denis nous quitte à l'âge irraisonné de 93 ans.
C’est bien connu, on ne peut pas rire de tout avec n’importe qui (que ceux qui ont lu "Pâques aux tisons" dans le titre se couvrent la tête de Cendres!)
Plusieurs choses m’inspirent ce billet qui une fois de plus se cantonnera dans "l’humeur"... généralement bonne, mais susceptible (c’est le mot) de connaître des sautes émotionnelles exacerbées.