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Le blog de Nomados

Mots-clés
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Stanislas Rodanski, 1927-1981
« Je suis à pétrir avec les débris de mon ombre une substance poétique qui ne lèvera qu’après ma mort, me laissant dans le pétrin qui est un cercueil. » (Stanislas Rodanski) -
SOCIALISME FASCISTE de Pierre Drieu la Rochelle
« Fils d’instituteur, normalien, philosophe, Brice Parain est né en 1897 et mort en 1971. Diplômé des Langues Orientales, il devient attaché culturel et effectue son premier séjour en URSS en 1925. Deux ans plus tard, il revient en France, rencontre Jean Paulhan, devient le secrétaire de Gaston Gallimard. D’abord communiste au moment de son séjour en URSS, il se détache de ces idées au début des années 1930 », explique Claire Gruson dans un article intitulé « Benjamin Fondane lecteur de Brice Parain ». -
Jan Patocka: un philosophe de l’autre côté du rideau de fer
«Jan Patočka meurt le 13 mars 1977 d’une hémorragie cérébrale. Il avait été hospitalisé à la suite d’une série d’interrogatoires menés par la police tchécoslovaque ; le dernier avait duré plus de 10 heures. « Littéralement mis à mort par le pouvoir », constata Paul Ricoeur quelques jours après dans un article du Monde. Les persécutions policières s’étaient amplifiées avant cette conclusion funèbre : Patočka s’était en effet rendu criminel en devenant l’un des porte-paroles de la « Charte 77 », une pétition revendiquant l’application des droits de l’Homme par le gouvernement en place. » -
Les crimes de masse sous Staline (1930-1953)
15 août 1937 : Ordre opérationnel secret du NKVD n°00486« Sur la répression des épouses des traîtres à la Patrie et la prise en charge de leurs enfants». -
Les génocides de Staline
L’historien Norman M. Naimark, spécialiste de la période soviétique à l’Université de Stanford, démontre – exemples à l’appui – que les assassinats de masse perpétrés dans les années 1930 en URSS sont des génocides. -
Hannah Arendt "Zur Person" Full Interview (with English subtitles)
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Günther Anders, L’obsolescence de l’homme. Tome 2. Sur la destruction de la vie à l’époque de la troisième révolution industriel
1 Peu de livres dont l’ambition est de saisir le sens de leur époque accèdent à la postérité. Le temps contredit aisément leurs hypothèses. Le ridicule peut même les tuer si, comme les ouvrages de Günther Anders (1902-1992), ils ne connaissent qu’une traduction plus que posthume. Pourtant, voilà le second tome de son ouvrage magistral (le premier, Sur l’âme à l’époque de la deuxième révolution industrielle, 1956, avait été publié aux éditions de l’Encyclopédie des nuisances en 2002, 361 p.) qui recèle véritablement à chaque page une idée nous concernant. Lui qui n’a connu ni la révolution de l’internet et des réseaux ni celle du téléphone portable… aide à reprendre l’approche critique des ruptures techniques qui ont scandé l’époque contemporaine. Paru en 1980, ce livre resurgit non pas pour nous inquiéter à nouveau – les actualités de la catastrophe de Fukushima ou de la guerre interminable en Afghanistan le font assez – mais pour saisir ce qui a été radicalement modifié dans la condition humaine. À savoir que celle-ci est désormais affectée d’un important coefficient d’obsolescence et se voit livrée dans une large mesure à ses moyens et produits techniques. -
Jean-François Mattéi : "Pour purger notre barbarie, on la reporte sur l'autre"
« Tous les grands penseurs du XIXe étaient persuadés que le siècle à venir serait celui du progrès et de la raison. Il fut, d'Auschwitz au Goulag, celui d'une barbarie incommensurable...» -
Peter Sloterdijk. « Il faut être déchiré par quelque chose qui nous dépasse pour penser »
Peter Sloterdijk porte sur notre époque un regard décalé, au risque de la digression, de l’exagération. Son œuvre, aussi polémique que brillante, l’a placé sur le devant de la scène. Un succès mérité pour cet excentrique, selon lequel penser est une « activité du dimanche ». -
"La Révolte des masses" de José Ortega y Gasset ou le dégoût de la démocratie