Les 44 prisonniers politiques de Nicolas Maduro, “libérés” la veille de Noël par décision de l’illégale assemblée constituante, devront attendre la réouverture des tribunaux le 8 janvier prochain pour connaître leur véritable sort.
Les violations massives des droits de l’homme et des abus graves de ces droits commis au Venezuela dans le cadre de manifestations hostiles au gouvernement trahissent «l’existence d’une volonté politique de réprimer des voix critiques et d’instiller la peur parmi la population, afin de mettre un terme aux protestations», selon un rapport* du Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme
Les pressions d'une grande partie de la communauté internationale pour résoudre la grave crise que vit le Venezuela, a été le fait le plus marquant de cette année 2017. Pour la première fois nous pouvons parler de la consolidation de l’attention internationale, produit de détérioration de la situation en interne et de son impact direct des pays voisins.
Le gouvernement du Venezuela a fait un usage systématique des mauvais traitements, y compris de la torture, pour mater les manifestants contre le gouvernement et les opposants politiques, ont déclaré Human Rights Watch et le Forum pénal, un groupe vénézuélien de défense des droits humains, dans un rapport publié aujourd’hui.