Le Dictionnaire des biens communs vient de paraître chez PUF. J'y ai contribué une unique entrée, ce qui fait moins de 3 pages sur les 1300 que comporte l'ouvrage. Cependant, le contrat de publication est loin d'être trivial, et il était même complètement inadmissible dans sa première version.
Hier, une poignée de prix Nobels (et assimilés) a signé une tribune de soutien à Macron/Fillon dont le but est de mettre en garde contre le programme de la France insoumise pour l'enseignement supérieur et la recherche. Réaction.
Mon exposé aux conférences Les Ernest sur le libre accès à la recherche comme un commun de la connaissance.
+ Nouveau : conférence TEDx plus récente sur le même sujet.
J'écris ce texte, que je vois avant tout comme une façon de mettre mes idées au clair pour moi-même, le mardi 17 novembre 2015. Parce que j'ai peur. Depuis vendredi, je suis même de plus en plus flippé, en fait. J'ai besoin de comprendre ce qui arrive pour essayer de comprendre pourquoi j'ai peur, et si possible comment éliminer cette peur. Je suis persuadé ne pas être le seul dans cet état.
Le Projet de loi Renseignement a déjà fait briller beaucoup de pixels. Énormément de choses très justes ont déjà été écrites, mais on m'a demandé de donner mon avis sur le sujet, alors j'ai décidé de faire une sorte de synthèse et d'y ajouter mon grain de sel de doctorant en fin de thèse de sécurité informatique.
D'un côté, l'accès à tous à la connaissance, aux inventions et aux découvertes, aux savoirs et aux techniques ; de l'autre, l'influence néfaste de la bibliométrie sur la recherche. Ces deux problèmes sont étroitement liés, par certaines de leurs causes mais aussi par les solutions qui permettent de les éradiquer : parlons de libre accès.