Le projet de loi confortant le respect des principes de la République est à nouveau examiné par l’Assemblée nationale, après l’échec de la commission mixte paritaire et une version durcie par le Sénat. Nous alertons solennellement sur ce texte de division et de surenchère sécuritaire qui met gravement en péril l’équilibre réalisé par les grandes lois laïques.
Depuis des décennies, les habitant·es des quartiers populaires dénoncent les violences policières, les discriminations et les inégalités dont ils sont les premières victimes. Le vote de la loi « contre le séparatisme », dans un contexte islamophobe et liberticide, est une attaque très violente contre les musulman·es en France, pratiquant·es ou non, et les populations issues de l’immigration.
Suite à la Marche nationale des Sans-Papiers du 19 septembre au 17 octobre, pour la régularisation de touTEs les Sans-Papiers, suite au mépris d’Emmanuel Macron et à l’urgence sanitaire, sociale et politique, 180 premières organisations signataires appellent à des manifestations sur tout le territoire le vendredi 18 décembre à l’occasion de la Journée Internationale des MigrantEs.
La question des squats revient périodiquement sur la scène médiatique. Quelques affaires médiatisées ont conduit le rapporteur de la loi ASAP à présenter un amendement contre le squat de résidences secondaires avec le soutien du Gouvernement. 34 associations se mobilisent ensemble contre le mal logement et le durcissement de la loi sur les squats.
Membre de la coordination nationale Pas Sans Nous, et référent sur la thématique de l’économie et l’emploi, découvrez l'article de Saïd BOUKOBAA sur l’entrepreneuriat dans les quartiers et un focus sur son projet lancé récemment sur Angers.
La Maison des Lanceurs d'Alerte appelle à la mise en place de dispositifs solides permettant aux victimes et aux témoins de violences policières de signaler ces pratiques abusives, qu'ils soient commis à l'égard de manifestant⸱e⸱s, d'exilé⸱e⸱s, d'habitant⸱e⸱s des quartiers populaires ou encore de journalistes.
Nous appelons d’urgence le ministre de l’Intérieur, à sortir du déni sur le caractère systémique des discriminations dans les pratiques de la police française et à prendre des mesures fortes et adaptées à l'ampleur du problème.