Mačko Dràgàn
Journaliste punk-à-chat à Mouais, Télé Chez Moi, Streetpress...
Nice
Sa biographie
29 ans. Prolétaire vagabond colérique d’ascendance balkanique internationalisé. Anarcho-taoïste tendance Pessoa. Ouvrier paysagiste occasionnel et rétif au salariat forcé aux tafs alimentaires. Militant libertaire. Associatif tout-terrain (Pilule Rouge, Punk & Paillettes, Télé Chez Moi, Mouais,1…
Rue Libre, Emmaüs-Roya DTC, etc.).
Contact : mackodragan@gmail.com
Son blog
765 abonnés
Ni égards ni patience. Le blog de Mačko Dràgàn
Ses éditions
- suivie par 60 abonnés Abécédaire citoyen du Club 2024
1 / 6
- 253 billets
- 6 éditions
- 11 articles d'éditions
- 0 portfolio
- 0 lien
- 0 événement
- 611 contacts
Ses billets de blog
Voir tous-
Là où un chat nous attend
Ayant habité un an à Quito, en Équateur, j’y suis retourné récemment. La ville, le pays a changé. Moi aussi. Mais ce fut l’occasion pour moi d’une petite réflexion sur ce que le fait d’« habiter » veut dire, et sur l’importance de ce terme dans l’écologie à venir. Avec une certitude : aller toujours là où un chat nous attend, et où il y a des barricades à monter. -
Lettre à Sarko : retourne à la Santé, ton livre est raté
Je me suis procuré le PDF de la masterclass de notre ex-président racontant de façon larmoyante son bref séjour en prison. Dans ma série « un prolo-punk anar écrit des lettres à des gens de droite qui ne lui répondent jamais », je vous propose donc ma réponse à Sarkozy, tant son « livre » repousse toutes les limites de la décence et de la dignité. -
Le syndrome amazonien
J’ai appris qu’après la COP 15, fut vécu par beaucoup le « syndrome de Copenhague », une dépression climatique. Moi, post-cop-30 de Belém, en remontée lente des flots amazoniens, je ne déprime pas : c’est plutôt une sorte de mélancolie éco-anxieuse…. Car sur ces eaux polluées, toutes les horreurs et les beautés du monde s’expriment. « Sodade, sodade »… -
J’ai infiltré l’ultra-gauche pendant 35 ans
Je vous le révèle aujourd’hui : depuis tout ce temps, j’étais sous couverture pour un média de droite. Anarchistes, Insoumis, étudiants, zadistes, antiracistes, décoloniaux, féministes, gilets jaunes, aucun mouvement ne m’a échappé. Voici donc la vérité finale sur ces monstres (du latin « monstrum » : « avertissement »). -
À toi qui m’a gazé ce 10 septembre, with love
Nos regards se sont croisés, ce 10 septembre. Avec tes collègues, tu chargeais et gazais le cortège pacifique où je me trouvais. Réfugié dans un hall d’immeuble, je t’ai vue. Puisse ces mots tendre d’anar’ aller jusqu’à ton cœur, et vaincre ce pouvoir qui t’emploie. Comme au Népal. « Nous irons sur la route avec les anarchistes. Et nous vaincrons d'amour la vie qu'on désaima » (Apollinaire).
Ses articles d'édition
Voir tous-
Édition Abécédaire citoyen du Club 2024
F comme Faire Feu
Dans mon ACABécédaire de fin d’été, je voudrais vous parler du feu. Faire Feu, Faire Front. Faisons Face à l’eFFondrement, aFFrontons les FaFs, Fuck les Foutus mégaFeux, et Fignolons nos Feux Festifs. -
Édition Une oeuvre, un personnage : votre double et vous
Ni Dieu ni maître, sauf le Gardeur de troupeau
Mon personnage préféré est un berger sans troupeau, qui est né et est mort dans l’esprit du plus grand génie poétique du siècle dernier, Fernando Pessoa. Il s’appelle Alberto Caeiro, il m’a tout appris de la sagesse, du bonheur, de la tristesse, de la nature et de l’anarchie, et il est mon seul maître : grâce à lui je sais qu’une fleur est une fleur et rien qu’une fleur, et ainsi soit-il. -
Édition Mega-canicule en France : témoignez !
Fait chaud, merde
Oui, pas très subtil comme titre. Mais une fois transformé en flaque, la subtilité, on n’a plus un endroit où se la mettre. Je rentre de chantier, j’ai chaud à en crever. Alors je vais juste hurler ma haine contre ces tarés qui ont fait qu’on en arrive là, et qui vont devoir le payer, comme dans Mad Max, et je le dis : contre les fortes chaleurs, hydratez-vous, ZAD partout, et tous à poil. -
Édition Politique Fiction
Balade dans Nice autogérée: lettre à une camarade du Rojava
«Des plantes et des arbres poussent librement ici et là, la plupart comestibles. Le goudron a été enlevé. Je croise une amie en train de s’occuper des ruches. Je la salue en la checkant du coude. Une autre passe avec son troupeau de brebis fromagères, qu’elle emmène paître sur la colline du Château, où pas mal d’anciens de la ZAD ont installé un campement.. » -
Édition Des livres et nous
Un conte pandémique et subversif d’Ascanio Celestini
« Il était une fois un petit pays. Un jour le petit pays fut frappé d’une grande épidémie ». Dans ce conte politique corrosif et brillant, de tonalité anarchiste, tiré de son merveilleux recueil « Discours à la nation », l’Italien Ascanio Celestini nous montrait déjà comment stopper la contagion : « La cause de l’épidémie, c’est vous, messieurs les présidents... »