Face à la montée de la droite extrême, quelle stratégie politique mener ? La proposition est de tenir les deux bouts d'une chaîne, la lutte pour une union de la gauche et des écologistes sur un programme répondant aux urgences sociales, écologiques, démocratiques, pour la paix, et la lutte d'idées pour des changements radicaux permettant de sortir de la crise systémique actuelle.
Les constats sur la désindustrialisation de l'économie française et sur ses conséquences sont fréquents. Des propositions progressistes de réindustrialisation existent avec des acquis partiels consistants. Mais elles ont très fréquemment tendance à ignorer ou éluder ou sous-estimer un obstacle majeur tenant au rôle actuel du taux de profit. Ce billet propose une nouvelle régulation de l'industrie.
Ce billet critique les verticalismes numériques au sens de domination sans partage de processus verticaux utilisant le numérique dans la coordination économique, soit en allant unilatéralement de façon autoritaire du haut vers le bas, soit en comportant une phase ascendante plus ou moins démocratique et une phase descendante impérative pour le bas. Il propose des pistes pour une alternative.
Le développement des services publics et une nouvelle gestion des entreprises des hauteurs de l'économie sont complémentaires. La reconnaissance de cette complémentarité fait difficulté du côté des forces progressistes. Une volonté de dépasser cette difficulté pourrait mobiliser des points d'appui. La note part du programme du Nouveau Front Populaire de 2024.
En complément de l'article de R. Godin sur E. Lombard, se saisir des possibilités de mise à l'ordre du jour de la sortie du critère dominant de la rentabilité du capital de pair avec des changements profonds des pouvoirs dans les entreprises des hauteurs de l'économie et dans le système financier.
La question de la balance des paiements n'est guère posée du côté du NFP. Il faut lancer l'alerte, car une issue progressiste aux difficultés venant de la balance des paiements est possible.
Derrière les débats sur le nom du Premier ministre, il y a trois « points durs » aujourd'hui plus ou moins dans l'ombre et dont le premier viendrait en pleine lumière dès un engagement résolu du programme du NFP. Contre tous les prétextes aux renoncements, nous aurions tout intérêt à faire ressortir dès aujourd'hui ces points durs liés entre eux.
Parmi les arguments agités contre le Nouveau Front Populaire figure la menace de la « fuite des investisseurs ». En réponse, il s'agit d'identifier les investisseurs en cause, les acteurs du capital financier qui présente un bilan calamiteux et de souligner la portée novatrice de financements publics des entreprises sous conditions sociales-écologiques avec intervention des salariés.
Le programme du Nouveau Front Populaire appliqué fera baisser le taux de profit, la rémunération des actionnaires et des hauts managers. En ajoutant les effets de campagnes d'opinion, les anticipations des investisseurs capitalistes auront des effets dépressifs à contrecarrer par des financements publics des entreprises sous conditions sociales-écologiques avec intervention des salariés.