Le blog de pauljenny

Penser nos gestes quotidiens. Pragmatique de la communication, évocations, rêveries. Les mots peuvent fermer des portes ou en ouvrir de nouvelles.

Frapper dans ses mains au balcon. Est-ce le signe d'une impuissance face à la situation ou d'une solidarité qui s'organise?

J'entends des discours de « modestie » alors qu'il y a quelques jours c'était le « contrôle » sanitaire qui était assuré. Nos déplacements pourraient à présent être monitorés par smartphones. Cela témoigne-t-il d'un contrôle ou d'une perte de contrôle ? Je pense que l'être humain peut se montrer paradoxal et contradictoire, mais peut-on accepter cette tendance, en toute modestie ?

Pourrions-nous saisir l'opportunité offerte par cette période de renouer avec quelques plaisirs simples?

Où vont les priorités quand les mesures de « confinement » nous poussent à agir autrement? Comment continuer à vivre mais en changeant de façon drastique nos habitudes ? Ne vaudrait-il pas mieux se débarrasser du virus au plus vite ?

Comment accueillir le stress entre 4 murs ? Je voulais poster le texte qui va suivre il y a quelques jours (en italique plus bas) mais j’ai préféré répondre à l’actualité (l'importance de rester chez soi!). Il semblerait à présent que les directives de « confinement » se généralisent ce qui engendre un malaise chez plus d'un.

Je repense à mes trajets en train, alors qu'un certain responsable de santé publique nous encourageait à aller travailler (il fallait bien quelques sacrifiés pour permettre une immunité de population, solidarité nationale oblige), je revois avec plus de distance cette peur palpable pour certains et que je vivais à fond, alors que tout était considéré comme NORMAL!

Ielles sont indispensables. Protégeons-les, ménageons-les et limitons les commandes superflues!

(silence)