Le 25 avril 2025, Aboubacar Cissé, 22 ans, a été assasiné de dix-sept coups de couteau dans la mosquée de La Grand-Combe, dans le Gard. Ce meurtre, commis dans un lieu de culte, aurait dû susciter l’émoi de la nation. Mais à la place d’un deuil collectif ou d’une reconnaissance politique, le silence. Ce silence n’est pas neutre.
X n’est pas seulement un réseau social : c’est le théâtre d’une guerre culturelle que l’extrême droite gagne de plus en plus. Quitter la plateforme suffit-il à enrayer l’influence qu’elle exerce sur le débat public, ou cela marque-t-il simplement une désertion dans une bataille culturelle que la gauche peine déjà à mener ?
Le 7 janvier dernier a marqué un double symbole, lourd de résonances pour notre histoire collective. D’un côté, la disparition de Jean-Marie Le Pen, patriarche d’une extrême droite française qui a trop longtemps prospéré sur la haine et la division. De l’autre, le 10ᵉ anniversaire des attentats de Charlie Hebdo, qui ont marqué une fracture irréversible dans nos consciences.
Alors que les interventions militaires de l’Occident sont souvent justifiées pour des raisons humanitaires, des actions similaires menées par d’autres nations sont qualifiées de terrorisme. Cette contradiction s'incarne particulièrement dans la pensée néoconservatrice. Cette distorsion des normes internationales trouve son origine dans l'absence de définition claire du terrorisme en droit international. Une définition juridique plus précise est-elle possible ?