C’est dingue ce que j’ai pu rencontrer dans ma vie comme gens qui savaient à ma place !
Ce qu’était l’art, le combat politique, la poésie, la littérature, le cinéma, la bonne bouffe, les vacances réussies,1…
comment bien s’habiller, ce qui est élégant, ou seyant, comment faire un cours, ce qu’est un bon prof, un ami, l’amour, la réussite, la Vie, la baise, le vrai Dieu évidemment, la vraie religion, le respect, l’honneur, la décence, où aller, quoi faire, qui voir, pour qui voter, ne pas voter, et la liste est sans fin, ad nauseam, substituable à l’infini, modulable en une infinité de variantes, de détails tous plus essentiels les uns que les autres, incontestables, indiscutables : évidents …
Moi, je voulais bien (mais en fait non : ça me hérissait, cette arrogance satisfaite, cette certitude de bien faire, cette absence de doutes d’agir pour le Bien commun, en parfaite générosité, chacun voyant « l’altruisme » à sa porte), mais ça se contredisait tous azimuts, la Vérité de l’un se retrouvant mise en pièces par les affirmations de tous les autres … Sacré capharnaüm, concert discordant, foutue pagaille.
Il est à la mode de "se mobiliser", d' "être solidaires", de "se soucier du bien de la planète", des ours polaires et des migrants. Sainte attitude.
Voire ...