Aujourd'hui, le spectacle de la compétition stérile entre deux groupes parlementaires prétendant chacun au monopole de la radicalité de gauche est indigne des souffrances des millions de femmes et d'hommes victimes du système.
Michael Vickery n'est plus. Il est décédé hier à Battambang à l'âge de 86 ans. Son nom ne dira sans doute pas grand chose à ceux qui sont étrangers à l'histoire du Cambodge. Mais pour tous ceux qui ont un attachement pour le pays des Khmers, c'est un savant hors normes qui vient de disparaître.
Le débat sur le mode de scrutin, dès qu'il surgit en France, prend immédiatement des allures caricaturales qui sont autant d'insultes à l'intelligence et à la culture juridique. Partisans et adversaires de la représentation proportionnelle échangent des arguments qui se limitent aux seules références historiques nationales.
Un monstre vient de mourir. Un inhumain qui prenait pour pertes et profits les immenses souffrances du peuple khmer qui avait subi la guerre américaine jusqu'en 1975 et ensuite le régime de Pot Pot.
Les électrices et les électeurs des 4 circonscriptions (1ère de l'Essonne, 18e de Paris, 4e de la Sarthe, 3e d'Indre-et-Loire) devraient montrer qu'ils sont plus sages et plus déterminés que les dirigeants des différents appareils et forcer à l'unité et aux désistements indispensables.
Nous sommes le peuple. Nous refusons de voir détruites les chances que nos 7 millions de voix ont réunies de s'opposer efficacement aux malheurs qui nous attendent et de proposer un projet pour des "jours heureux".
Rappeler les dangers d'un parti qui plonge ses racines dans Vichy, c'est indispensable. Passer sous silence la révolution conservatrice qui se prépare, c'est irresponsable.
A la différence des craintes légitimes qu'inspire l'élection de Mme Le Pen, dont on nous abreuve de manière apocalyptique, rien n'est dit par la presse dominante des dangers majeurs qu'apporte l'élection de Macron. Rien de plus naturel quand on sait quels sont les intérêts que sert cette presse. Et pourtant, la dictature qui vient n'est pas nécessairement celle redoutée par les médias.