Ces formes artistiques de résistance populaire, enracinées et issues d’une pensée politique de gauche, comme le graffiti, le pochoir, la peinture murale, le collage ou les autocollants, sont aujourd’hui récupérées massivement par les néo-nazis et autres groupes identitaires d’extrême droite.
Des symboles violents et religieux comme le dieu Thor, les Templiers ou le mysticisme chrétien continuent d'être identifiés sur les uniformes des policiers. Enquête sur une Laïcité qui s'arrête aux portes de la police.
Depuis quelques semaines, une panoplie d’autocollants portant le nom de La Rose Blanche est recensée dans des manifestations contre le passe sanitaire, sur internet et dans la rue. Enquête sur un mouvement indépendant qui se propage via Telegram, à tendance complotiste et lié à l’extrême droite.
Si leurs mots n’ont aucune valeur, et leur verbiage parait inoffensif, la réinformation est leur « objectif primordial ». C’est à travers de la propagande « intensive » qui se déploie dans le monde médiatique que leurs intentions se clarifient ; déshumaniser et radicaliser la pensée.
Le piège, pour celles et ceux qui sont moins informés, réside dans le fait que ces mouvements, souvent, se présentent comme apolitiques et citoyennistes. Ils ne veulent être pliés aux vérités scientifiques, ni aux politiques gouvernementales, mais utilisent des plateformes comme Odyssee, des blogs et web-tv’s assimilées à l’extrême droite, pour diffuser leur propagande.
Transports en commun bondés, centres commerciaux ouverts, activités loin d’être essentielles, écoles ouvertes sans protocole sanitaire efficace... Mais les grands méchants sont au Carnaval de la Plaine... Voici deux perspectives : celle d’un ordre social basé sur la logique du travail et la désobéissance civile de celles et ceux qui glorifient la vie culturelle.
De quoi sont-ils accusés ? D’être laxistes, collabos, connivents avec l'islam ? Creusons l’axiome, que veulent-ils en vérité, quelles sont leurs vraies intentions ? L'islamo-gauchisme, persiste, mais où ? Voici, les faits qu'on ne veut pas savoir.
Ces situations de collectes « à la sauvette » de données des manifestants doivent nous inquiéter et nous alerter, puisqu’elles se répètent constamment. Des policiers se comportent comme des cowboys du fichage numérique, et prennent volontiers des photos comme s’ils étaient en vacances, ou avec le sentiment d’être tout-puissants; au-dessus de la loi.
Compte tenu des preuves et des liens de ces mêmes symboles avec les milieux extrémistes et violents, la négligence du gouvernement et de la hiérarchie s’accorde dans une résolution ; celle de l’acceptation de la violence et l’extrémisme chez la police républicaine.