Manuel Valls s'est engagé dans un rapport de force avec la CGT. Reculer serait pour lui perdre la face et pourrait même le conduire à quitter Matignon mais ne serait-ce pas ce qu'il cherche car ça serait pour lui le seul moyen de pouvoir concourir pour la présidentielle de 2017 sans que cela mette en cause sa loyauté vis à vis du président.
Giscard a voulu Orsay, Chirac le Musée du Quai Branly, Mitterrand la Pyramide du Louvre et la Grande Bibliothèque mais que va laisser François Hollande à la France ? Quel grand projet culturel, quelle grande réalisation marquera son quinquennat, il est un peu tard pour y penser mais c'est peut-être encore possible.
Il y a des moments où on aimerait avoir la tête ailleurs, s'extraire de l'instant présent ou alors perdre la tête, ne pas être si raisonnable et faire quelque chose d'insensé, quelque chose d'insensé comme aimer.
Le joli marronnier que voilà : Le bac philo ! Un hooligan russe peut-il citer le nom d'un philosophe russe ? Pourquoi pas après tout. La philosophie a rencontré dès l’origine la question de la violence. Ainsi Héraclite d’Éphèse (fin du vie-début du ve siècle avant J.-C.) affirme-t-il la nature antagonique de l’Être traversé et animé par le conflit. Ben oui, la baston c'est de la pulsion de vie !
Ce matin sur France Inter le premier ministre accuse la CGT d'être ambiguë vis à vis des casseurs. Qu'est ce que cela veut dire exactement ? Manuel Valls demande l'arrêt des manifestations.
Le risque zéro n'existe pas. On entend beaucoup l'expression ces derniers temps et surtout dans la bouche des dirigeants politiques mais qu'est-ce que cela signifie-t-il exactement et pourquoi utilisent-ils cette expression ?
Quand il s'agit d'un gros massacre comme à Orlando on reconnaît assez facilement le ressentiment homophobe du meurtrier mais dès fois c'est moins évident, il y a des signaux faibles difficiles à interpréter.
Espérer pouvoir venir à bout du hooliganisme par la répression c'est peine perdue puisque c'est justement l'affrontement que cherchent les hooligans alors quoi faire ? C'est facile et je vais l'expliquer...
Week-end de haine et de violence ; le nationalisme s'exprime avec la plus extrême brutalité à Marseille en marge de l'Euro, la haine homophobe se déchaîne à Orlando aux États-Unis. Il y a quelque chose de commun dans cette barbarie, la bêtise.