Si certaines directions se montrent à ce point incapable d’anticiper une crise, on peut se poser des questions sur le sens de la GPEC alias Gestion Prévisionnelle des Emplois des Compétences qui se met progressivement en place au travers d’accords.
Bertrand Delanoë a demandé en mai 2008 à l’inspection générale des services de conduire un audit sur les raisons d’une « détérioration de la présence au travail » avec une attention toute particulière sur la direction de la propreté et les services de la petite enfance.
Le 27 juin 2008, un document de travail de la Délégation Générale à l'Emploi et à la Formation Professionnelle (DGEFP) avance la possibilité d’un contrôle a priori de la comptabilité analytique prévisionnelle de l’Apec. Le document avance aussi la possibilité d’un reversement automatique des potentiels excédents de l’association paritaire dans les caisses de l’État. Le tout dans le cadre d’un contrôle global a posteriori.
La direction d’Otis reconnaît, dans un mail adressé aux salariés par le PDG Europe du Nord et de l’Est, la simulation de l’intervention d’urgence d’un « technicien » pour libérer une « cliente » dans le reportage de Capital diffusé sur M6 le 21 septembre.
Ce n’est pas encore l’hémorragie. “Seuls” 23 des 320 salariés de France Télévisions Publicité ont quitté le navire depuis le 8 janvier, date de l’annonce présidentielle surprise de la suppression de la publicité sur les chaînes du service public.
Le 31 juillet, face aux PNC (Personnels Navigants Commerciaux), le PDG d’Air France s’est employé à justifier la nécessité d’aller plus loin dans la réduction des coûts et l’augmentation de la productivité face aux enjeux critiques de l’explosion des prix du carburant. Un discours en mode « c’est une question de survie » qui ne manque pas de mettre les syndicats face à leurs responsabilités. Morceaux choisis avec l’explication du mécanisme de couverture qui permet, pour le moment, à une compagnie de ne pas payer le pétrole au prix du marché
Un peu surpris de la petite blague lancée à la cool, mercredi matin en Afghanistan, lors de l'hommage présidentiel aux 10 soldats victimes de l'embuscade. Sarkozy explique à un moment que "si c'était à refaire, il le referait".
L’Urssaf considère qu’un billet d’avion, ou tout autre produit, vendu à un salarié avec un écart supérieur à 30% par rapport au prix public est considéré comme un avantage en nature. Si l’écart de prix est considéré comme un avantage en nature la cotisation sociale est alors calculée sur le montant TTC des billets, à hauteur de 22,5 % pour les salariés et de 50 % pour l’employeur.