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Chères et chers camarades socialistes, où allez-vous ? Quel est votre cap ? Je vous interroge parce que je redoute que, à nouveau, votre boussole se brouille, et n’indique plus clairement notre nord : du changement pour les gens, et contre l’argent.
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Il faut expliquer, encore, ce paradoxe : comment se fait-il que les citoyens soient taxés et bien taxés, mais qu’en retour pour la prison, comme pour l’hôpital, la justice, l’école, les services publics se dessèchent ?
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La semaine dernière, à Calais, je rencontrais les femmes de Prysmian. « Depuis la création du collectif, je n'ai jamais entendu autant de propos misogynes », me racontait Sophie. Certains sous-entendent que leur place est la cuisine... À la place des fourneaux, elles monteront ce vendredi à Paris et seront dans la manif féministe.
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Voilà plusieurs fois que vous me tendez la main, « il faudra parler avec Monsieur Ruffin ». Il le faut, oui, ce dialogue, avec vous. Permettez-moi de démarrer cet échange ici...
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La pente glisse vers le Rassemblement National ? En effet. Mais il n’y a pas de fatalité. L’histoire reste ce que les hommes et les femmes en font : nous pouvons gagner. Nous le devons.
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Résolution à l’Onu, échanges commerciaux, justice internationale, Jeux olympiques, Tour Eiffel… que pourrait faire la France ?
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Sanofi, c’est 4 000 postes de chercheurs supprimés dans le monde, 2 000 en France. C'est sept sites de « R&D » vendus, six sites de production fermés ou vendus. C’est l’abandon de secteurs vitaux comme les antibiotiques, la cardiologie, la neurologie, la maladie d’Alzheimer, le diabète… Ma réponse aux PDG de Sanofi, qui m'interrompaient en direct, jeudi dernier, sur BFM et RMC.
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Aujourd'hui paraît la réédition, en poche, de mon livre « Je vous écris du front de la Somme », aux Liens qui libèrent. Avec cette préface, inédite, en accès libre.
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Après le meurtre de Nahel, et les émeutes qui ont suivi, retour sur le terrain, dans les quartiers d’Amiens. Tournée des grands brûlés, drogue dans les cages d'escalier, contrôles des policiers, héros contre la fatalité… avec, en toile de fond, un pari humaniste oublié, avec lequel renouer.
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Depuis trois jours et la mort de Nahel, 17 ans, tué par un policier, le pays s'est embrasé. L'apaisement attend une réponse politique, qui ne met pas la poussière sous le tapis des amertumes et des colères, qui n'émet pas de promesses en l'air, mais qui sait entendre et s'amender.