Chercheuse bioinformaticienne, ingénieure en informatique,entrepreneuse "Life-Sciences" et co-fondatrice de l'association Ethique & Intégrité.
Paris - France
Comme nous l'avions annoncé, cette semaine nous publions les résultats d'une série d'entretiens et d'analyses de documents et de données bibliographiques et éditoriales en relation avec l'affaire Voinnet et ses co-auteurs. Dans cette première partie, nous commençons par présenter les protagonistes de cette affaire, ainsi que ses dates clés.
Nous publions cette semaine, en plusieurs parties, les résultats d'une série d'entretiens et d'analyses de documents et de données bibliographiques et éditoriales. Notre enquête focalisera sur Olivier Voinnet, Patrice Dunoyer, mais également sur d'autres biologistes du CNRS tels que Susana Rivas et Sébastien Pfeffer.
Directrice de l'institut des sciences biologiques (INSB) depuis mai 2013, Catherine Jessus est une des personnes clé dans l'affaire du biologiste Olivier Voinnet et de ses co-auteurs. Nous l'avons sollicité pour nous éclairer sur son implication dans cette affaire. La patronne de la biologie au CNRS nous livre dans, cet entretien, quelques éléments de réponse sur son rôle dans ce dossier.
Mediapart a publié récemment une série d’articles qui ont choqué de nombreux chercheurs et acteurs de l’intégrité scientifique en France. La première partie a été dédiée au biologiste Olivier Voinnet dont l’affaire est loin d’être close. Nous avons décidé de répondre à Mediapart dans le seul but d’enrichir le débat sur l’intégrité scientifique en France.
Des mesures sur l'intégrité et la déontologie scientifique seront dévoilées mardi prochain lors d'une conférence de presse. Le président-directeur général de cette institution de recherche pluridisciplinaire, ainsi que les deux nouveaux référents "intégrité scientifique" et "déontologue et lanceur d'alerte" présenteront le plan d'actions sur l'intégrité et la déontologie scientifique.
Un groupe de chercheurs anonyme a remis en cause les conclusions du rapport d'enquête dans le cadre de l'affaire "Jessus et ses co-auteurs". Dans une déclaration commune, le PDG du CNRS et le Président de Sorbonne Université réfutent les accusations de ces chercheurs.
Après plusieurs semaines de spéculations et de rumeurs, une commission d'enquête Sorbonne Université - CNRS décide de jouer la transparence en publiant un communiqué, ainsi que les conclusions du rapport d'enquête concernant le cas de la scientifique Catherine Jessus et ses co-auteurs. Pas de méconduite ou de fraude scientifique conclut le rapport de cette commission.
Le remplacement d'Anne Peyroche par Antoine Petit est-il en lien avec les allégations pour fraude scientifique qui pèsent sur la chercheuse? Telle est la question que continuent de poser de nombreux chercheurs et journalistes scientifiques. Après The Scientist, la revue Science a publié hier un article sur cette affaire.
Pendant que les présidents de l'Office français de l'intégrité scientifique (OFIS) et du Hcéres, où est installé l'OFIS, sont auditionnés par l'Office parlementaire d'évaluation des choix scientifique, un changement précipité a été annoncé à la tête du CNRS. Anne Peyroche présidente du CNRS par intérim, depuis le 24 octobre 2017, a été remplacée par Antoine Petit.
Des milliers de ressortissants britanniques ont acheté des faux diplômes à un "moulin à diplômes" basé au Pakistan. Ce scandale à grande échelle touche des consultants du National Health Service (NHS), des médecins, des infirmières et même un contractant de la défense.