Depuis plus d’une année maintenant fleurissent à l’encontre de la France Insoumise des accusations d’antisémitisme, qui ne prennent même plus la peine de se déguiser en métaphores.
D’où viennent ces accusations, quand, faut-il le rappeler, aucun membre de cette formation politique n’a jamais été condamné pour ce motif, pourtant très sévèrement puni en droit français ?
« Ne parlez pas de répression, de violences policières, ces mots sont inacceptables »
(Emmanuel Macron, le 7 mars 2019)
« Moi je ne connais aucun policier, aucun gendarme, qui ait attaqué des gilets jaunes »
(Christophe Castaner, le 14 janvier 2019)
Les violences policières, ça n’existe pas ?
Ces paroles, prononcées par Emmanuel Macron il y a presque deux ans, justifiaient l’impossibilité pour l’État de financer des services publics sans alourdir une dette toujours plus importante.
Quand votre famille est endettée, allez-vous courir les magasins pour faire des folies supplémentaires, ou vous serrez-vous la ceinture pour renflouer les finances ?
La réponse est évidente, n’est-ce pas ?
Ce ne sont pas les accusations qui manquent depuis ces dernières semaines, concernant le peu de préparation patent du gouvernement d’Édouard Philippe face à la pandémie du COVID−19.
Et, à l’évidence, elles sont justifiées.
Mais reprenons depuis le début. Avant le confinement, avant les polémiques, avant les applaudissements tous les soirs à 20h.
Qu’avions−nous alors ?