Au Festival d'Avignon, le belge Ivo van Hove adapte avec virtuosité le roman d’Ayn Rand, chantre de l’individualisme et de la libre entreprise, l’histoire d’un architecte idéaliste qui refuse toute compromission. En mettant les personnages à égalité, le metteur en scène contourne partiellement le propos politique d’une auteure récupérée par la frange la plus radicale de la droite américaine.
Alors que le grand marchand d’art Yvon Lambert annonce la fermeture de sa galerie parisienne pour décembre, une grande partie de sa collection avignonnaise est délocalisée à la prison Sainte-Anne, désaffectée depuis 2003. L’exposition La disparition des lucioles, hommage à Pasolini, est une expérience esthétique et sensorielle qui n’oublie pas l’histoire des détenus.
Une semaine après la sortie en salles de son film Palerme, l’auteure et metteuse en scène présente au Festival d’Avignon Le Sorelle Macaluso, l’histoire d’une famille de sept sœurs. Un spectacle au féminin joué en dialecte palermitain, entre poésie et réalisme social.
Dans le Festival Off d’Avignon, un spectacle documentaire de Guillaume Vincent porté par la comédienne Emilie Incerti-Formentini. Joué tous les jours à la Condition des Soies, Rendez-vous Gare de l’Est fait le portrait d’une jeune femme atteinte de maniaco-dépression.