39 secondes de réponse, mercredi 23 novembre sur RTL. Jean-Michel Aphathie : « Est-ce que vous appelleriez à voter pour François Hollande ? Est-ce que vous pourriez répondre à ma question ?»
Quand l'affaire DSK a éclaté, ce que Clémentine Autain a appelé une réaction de solidarité de caste – hommes, blancs, en situation de pouvoir… - alignant les clichés sexistes n'a été stoppée que par la riposte d'un certain nombre de commentateurs et surtout la montée au créneau des féministes.
Le 20 octobre 2008, je raconte dans ma chronique du Fréquence protestante «Ce qui m'intéresse dans l'affaire du "grand seducteur" DSK». Deux ans et demi après, on y est toujours...
A l'écoute des informations ce matin, on pouvait avoir l'impression que dans l'affaire de la FFF, on retombait dans les travers qu'on entend depuis un certain temps à droite, à l'extrême-droite, et parfois à gauche: quelque soit le problème, les coupables sont toujours les arabes.
Nous réclamant du Christianisme social, nous voulons dire notre tristesse et notre colère après la tentative de destruction de deux photographies d'Andres Serrano à Avignon.
C'est sans doute le sujet qui montre le plus la confusion dans laquelle on se trouve quand on mélange allégrement le débat sur la laïcité et celui sur l'islam: les fameux imams étrangers. Combien?
Cela fait aussi partie des trois exemples adorés de Jean-François Copé, mais il n'est pas le seul à le brandir : horrible atteinte à la laïcité, ces femmes musulmanes qui réservent des créneaux de piscine pour elles seules, sans la présence d'homme.
«Une patiente ne peut pas invoquer la religion pour récuser un médecin parce que c'est un homme.» C'est l'un des trois pauvres exemples - toujours les mêmes - sortis par Jean-François Copé