Le blog de Stéphane Vendé

Discours impersonnel d’une raison asexuée, la philosophie ne semble pas avoir de sexe ou de genre. Ce que nous apprend à la philosophie moderne cependant c’est qu’elle dépend de représentations sexuées et genrées.

Si la philosophie n’a pas de sexe, elle a peut-être un genre !

Une conférence instruite, pensante, joyeuse, solaire. À ne pas manquer. Discours impersonnel d’une raison asexuée, la philosophie ne semble pas avoir de sexe ou de genre. Ce que nous apprend à la philosophie moderne cependant c’est qu’elle dépend de représentations sexuées et genrées : dans sa manière de penser l’union de l’âme et du corps, de distribuer les rôles intellectuels, d’envisager ...

L'égalité est une égale liberté d'occuper légitimement toutes les places et d'exercer légitimement toutes les fonctions sans discrimination de sexe et  de genre.

Les tenants et tenantes de la théorie du genre ou ceux du fondement naturel du genre humain se trompent. Et pourtant, ils font de la métaphysique sans le savoir, comme M. Jourdain. Ce qui est au fondement des hommes et des femmes ce n'est ni la nature, ni les constructions sociales. Ce qui est au fondement des uns et des autres dans nos différences, c'est la liberté !

Penser l'égalité c'est s'interroger sur le dépassement des données biologiques et sur le rôle des constructions sociales.

L’homme, selon Feuerbach, doit donc se débarrasser de Dieu, devenir à lui-même son propre Dieu et pratiquer l’amour des autres hommes. Cette magnifique leçon d’humanisme athée et critique est plus que jamais d’actualité à une époque où la religion fait un retour public extrêmement dangereux.

L'égalité entre toutes les personnes est une exigence à la fois morale et républicaine. Par conséquent, une tête philosophique ne saurait négliger les revendications féministes.

" La critique du ciel se transforme ainsi en critique de la terre, la critique de la religion en critique du droit, la critique de la théologie en critique de la politique.", Karl Marx, Contribution à la critique de la Philosophie du droit de Hegel

"La misère religieuse est, d'une part, l'expression de la misère réelle, et, d'autre part, la protestation contre la misère réelle. La religion est le soupir de la créature accablée par le malheur, l'âme d'un monde sans cœur, de même qu'elle est l'esprit d'une époque sans esprit. C'est l'opium du peuple.", Karl Marx, Contribution à la critique de la Philosophie du droit de Hegel