La distinction homme/femme repose sur plusieurs niveaux biologiques (chromosomes, gonades, hormones, organes internes et externes), même si, dans la vie courante, le sexe est surtout attribué selon les organes génitaux visibles à la naissance. Toutefois, le sexe n’est pas universellement chromosomique dans le vivant.
La souffrance humaine diffère de la simple douleur animale, même si les deux reposent sur une certaine sensibilité partagée avec d’autres êtres vivants. Lorsque l’homme souffre, il s’indigne, invoque la justice ou Dieu, crée des œuvres spirituelles : dimension symbolique et existentielle qui n’existe pas chez l’animal.
Les chercheurs survalorisent les différences, car les résultats montrant l’absence de distinction entre femmes et hommes n’intéressent pas les revues. Cette pression éditoriale oriente la recherche médicale et révèle le poids d’une idéologie différentialiste dominante.
Chez certains enfants intersexes — environ 1,7 % des naissances — les caractéristiques sexuelles ne permettent pas de classer clairement en « masculin » ou « féminin ». Longtemps, ces enfants ont subi des interventions chirurgicales précoces visant à « normaliser » leurs organes génitaux, ce qui est aujourd’hui dénoncé comme une forme de mutilation.
L’idée qu’un individu né avec un sexe le garderait toute sa vie est démentie par la nature : certaines espèces changent réellement de sexe, comme les poissons pratiquant la protandrie ou la protogénie — chez le poisson-clown, par exemple, quand la femelle disparaît, le plus gros des mâles devient femelle.
Longtemps présenté comme une évidence binaire et naturelle, le concept de « sexes biologiques » révèle, à l’examen scientifique, une réalité beaucoup plus complexe et variable. Entre biologie, biomédecine et sciences sociales, ce débat interroge les limites de la bicatégorisation homme/femme et les risques d’essentialisation qui en découlent.
La pornographie peut à la fois refléter une société capitaliste et hétérocentrée et offrir un espace d’émancipation sexuelle pour les femmes. Les courants pro-sexe et les Porn Studies défendent une analyse objective de nos désirs qui dépassent souvent notre contrôle conscient, comme nous le rappellent Linda Williams ou Virginie Despentes.
La pornographie, profondément marquée par des logiques de domination et un cadre hétéronormé, évolue à l’ère du numérique. À travers les Porn Studies et les pensées de Despentes et Foucault, entre autres, voyons comment le regard des femmes et des minorités peut ouvrir des voies d’émancipation.
Le devoir moral ne dépend pas de nos envies : il s’impose absolument comme un impératif catégorique qui ne dit qu’une seule chose, ce que nous devons faire. Comme l’écrit Kant : “Agis de telle sorte que la règle de ton action puisse être érigée en loi universelle.”
À travers les époques et les cultures, les sociétés varient, mais certaines constantes demeurent. Si certaines ont admis l’esclavage ou l’inégalité, jamais elles n’ont légitimé moralement le mensonge, car sans vérité il n’y a pas de contrat possible, et sans contrat aucune société ne peut exister.