Anthropologue et sociologue, militante, menant des recherches en Guadeloupe, en Martinique, dans l'espace post-esclavagiste, en France, sur les violences et les inégalités, dans les champs du genre,1…
de la santé, du post-colonialisme. Passionnée d'art contemporain, en dialogue avec les artistes.
L’analyse du refus de la vaccination contre le Covid-19 en Guadeloupe ne peut se réduire à l’expérience traumatisante du chlordécone. Les résistances au vaccin expriment une posture de « nationalisme identitaire », s’enracinent dans des idéologies néolibérales et des aspirations décoloniales spécifiques et mettent au jour, in fine, une démocratie sanitaire limitée.
A l'occasion du 8 mars 2021, un nouveau collectif féministe et écoféministe créé en Guadeloupe et Martinique, interpelle le Président de la République, la Ministre de l'Egalité et de la Diversité, les responsables politiques et la société sur la situation inquiétante vécue par les femmes des Antilles face aux violences de genre. Il demande des actions concrètes pour lutter contre ces violences.
Les résistances au mouvement décolonial qui souhaite modifier le patrimoine et la toponymie de l'espace public en France montrent l'attachement à des valeurs et des principes qui ne correspondent plus à la pluralité de la société française actuelle, et évoquent la défense d'un capital racial que les conservateurs et extrémistes refusent de partager.
Le lynchage policier de George Floyd illustre la violence du racisme et des inégalités socio-raciales à l'échelle locale et globale. Il oblige aussi à interroger les violences globales qui brisent la dignité humaine, à l'ère de la Covid et du néolibéralisme.