Le blog de Toumaia

Nous étions voisines de table dans un café de la Seine-Saint-Denis et nous avons engagé la conversation. L'inconnue a critiqué la construction de mosquées, l'explosion des boucheries halal, la lâcheté des élus. Elle revendique ses origines tunisiennes, se dit musulmane et vote Le Pen.

Nous étions voisines de table dans un café de la Seine-Saint-Denis et nous avons engagé la conversation. L'inconnue a critiqué la construction de mosquées, l'explosion des boucheries halal, la lâcheté des élus. Elle revendique ses origines tunisiennes, se dit musulmane et vote Le Pen.

Greta Thunberg crie très fort, on l'entend dans le monde entier. Elle crie qu'il faut avoir peur et que la science est la solution. Une analyse honnête des causes du changement climatique montre que c'est faux. Les cris de Greta Thunberg masquent une conclusion qui dérange. Une conclusion qui fait paniquer Greta Thunberg.

La PMA pour toutes les femmes semble faire consensus mais le débat n'a jamais été ouvert. Est-on d'accord pour que la collectivité finance cette PMA via la Sécu ? Pour faire d'un acte médical un acte sociétal ? Pour supprimer la paternité de la filiation ? Pour établir un droit à l'enfant ? Prochaine étape : la GPA.

"Poulette", "crétin opportuniste", des ministres brésiliens se déchaînent sur Emmanuel Macron. Des insultes inacceptables. Mais quand l'intéressé se défend d'avoir fait de même, il ment sur le fond. Avec le président du Burkina Faso, les Comoriens, son humour potache était insultant. Et compris en tant que tel. De quoi se poser des questions.

"Poulette", "crétin opportuniste", des ministres brésiliens se déchaînent sur Emmanuel Macron. Des insultes inacceptables. Mais quand l'intéressé se défend d'avoir fait de même, il ment sur le fond. Avec le président du Burkina Faso, les Comoriens, son humour potache était insultant. Et compris en tant que tel. De quoi se poser des questions.

Encore un sommet pour rien. Programme trop flou, trop de participants, intérêts divergents... Un fiasco anticipé : on a annoncé officiellement qu'il n'y aura aucune déclaration commune. De quoi donner envie de se livrer à un petit exercice de politique fiction (ou si peu). Pour le plaisir.

La rentrée politique s'annonce sous les meilleurs auspices : cote d'amour de l'exécutif en hausse, baisse spectaculaire du chômage, effet prestigieux de l'organisation du G7 à Biarritz... Hélas il y a aussi le problème des urgences, celui de la SNCF, les retraites, la PMA, l'immigration, les Gilets jaunes en embuscade, et l'affaire Alstom. Les auspices auraient-ils examiné des boeufs avariés ?

Le "bras de fer" entre Matteo Salvini, le vice-président du Conseil italien, et la Commission européenne a tout de la Comedia dell'Arte. Les commentateurs politiques se focalisent sur une rébellion de façade. Car Salvini a promis des économies drastiques et davantage de privatisations. C'est sans doute trop technique, ça ne fait pas les gros titres.