UniversCiné

Nous sommes en Mars 2010, le réalisateur Vincent Garenq s’apprête à réaliser Présumé Coupable, le film sur les quatre années d’enfer vécues par Alain Marécaux, l’une des victimes de l’affaire d’Outreau. Ce dernier sera incarné à l’écran par Philippe Torreton. Pour ce projet, les deux hommes vont se rencontrer et échanger, leurs vies vont se croiser le temps d’un film et un peu plus. Pour l’acteur, ce projet va être un défi qui le mènera là où aucun rôle ne l’a jamais fait auparavant, tant sur le plan professionnel que le sur le plan personnel et émotionnel. Quant à Alain Marécaux, il va vivre une aventure hors du commun en participant de très près à l’élaboration de ce film. Un évènement qui rouvrira pour lui et ses proches certaines blessures, qui réveillera des douleurs oubliées ou non avouées, mais qui également laissera entrevoir le bout du tunnel, de la délivrance et le début d’une nouvelle vie.

Alors que le chef de l'Etat a infléchi la ligne gouvernementale au sujet de l'avenir de SeaFrance et que la question, à quelques mois des présidentielles, semble surtout prendre un tour politicien, UniversCiné revient sur Entre nos mains, le dernier film de Mariana Otero dans lequel la cinéaste filmait la reprise d'une entreprise de lingerie par ses ouvrières.

Commencez votre année cinéphile 2012 du bon pied : partez à La Chasse (Jakten, 1959). Le Ciné Cubi Klub Malavida (tous les premiers jeudis du mois à 20h, à l'Action Christine, Paris 6e) vous propose de découvrir cet inédit signé Erik Løchen, suivi, la semaine suivante, même heure-même lieu, d'un autre de ses films Objection (Motforestilling, 1972).

Il y avait Flamenco. Il y a désormais Flamenco, flamenco (à voir en salles dès le 14 décembre 2011) où le metteur en scène de Noces de sang, Carmen et Tangos poursuit son oeuvre de cinéma en explorant un patrimoine musical avec des mises en espaces très particulières

Dans le nom du réalisateur d’On the Ice, Andrew Okpeaha Mac Lean qui vient de recevoir le prix du meilleur premier film à Berlin, « Okpeaha » sonne comme une signature originelle. Elle raconte ce qui semble être le sens de la vie artistique du jeune cinéaste de 36 ans qui vit aujourd’hui à New York : l’envie, voire la nécessité de dire sa fidélité au peuple inupiak dont il est issu et en particulier à Narrow, petite ville perdue en Alaska dans l’immensité arctique et dans laquelle, comme ses deux héros, Aivaqq et Qalli, il a passé toute sa jeunesse.

Plus de quarante ans après, la Nouvelle Vague tchéslovaque déferle sur les côtes françaises sans avoir rien perdu de sa force. Engagée, indisciplinée et libertaire elle raconte la douloureuse histoire du pays, sa brûlante actualité d'alors et ses folles aspirations, le tout avec une créativité sans bornes.

Béla Tarr est selon Gus Van Sant "un des rares authentiques visionnaires du cinéma actuel". Le cinéaste hongrois affirmait, lui, que même un cendrier est passionnant à filmer. Son oeuvre ressemble en tout cas à un voyage sidérant : de ses débuts, naturalistes (Le Nid familial) aux poèmes symboliques (Damnation), ses films composent désormais une cosmogonie en chaos, traversée de films-transes. Puits obscurs ou trous noirs somptueux?