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Si les collapsologues ont le vent en poupe dans les médias, ils essuient les critiques, voire le mépris, des milieux intellectuels autorisés. Pour preuve, un article récent du Monde, intitulé Les collapsologues en font-ils trop? Une réponse s’imposait, pour rappeler qu’au-delà des divergences, une certitude est partagée, devant servir de base à une stratégie commune.
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Mise au point, approfondissement, élargissement, suite à l’article Provoquer l’effondrement : pourquoi, comment. Où désormais l’auteur, illustre inconnu, expert en rien du tout, se risque au « je ». Où il est beaucoup question de cohérence logique. Et où l’on verra que l’idéalisme n’est pas forcément là où l’on croit.
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Ouvrons un débat douloureux mais indispensable. La décroissance est la seule option crédible pour éviter le crash climatique. Or prôner celle-ci, c’est vouloir une récession suffisante pour mettre à bas l’économie mondiale. Cette récession, une minorité pourrait la provoquer, en réduisant de manière concertée ses dépenses pendant un an. Appel au big "game changer" : le décroithon.
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L’auteur des Corrections s'illustre par une longue tribune dans le New Yorker. Sa prise de position sur "l’apocalypse climatique" lui vaut les foudres de la communauté scientifique et de la gauche progressiste. Une polémique qui masque l’essentiel, une vérité pas-bonne-à-dire : entre vouloir éviter l'inévitable catastrophe et s'y préparer, il faudrait choisir.
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(Im)poser le problème de notre temps, suite. Pour nous sauver du désastre climatique, retour sur la stratégie des questions-qui-tuent, et interview imaginaire à l'appui.
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En 2018, jamais l'urgence climatique n'aura à ce point gagné les consciences. Et jamais le décalage n'aura été aussi grand entre les promesses et la réalité : l'an passé, la consommation d'énergies fossiles et les émissions de CO2 ont battu des records. Pire, un cercle vicieux complètement fou s'est enclenché.
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Voilà où nous en sommes : pris dans la roue, sans pouvoir s'arrêter ni l'arrêter, nous n'avons plus le temps pour nous sauver.
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Tweetez, partagez la seule question qui compte : pour nous sauver, comment réduire de moitié nos émissions de CO2 en 10 ans, sans provoquer d'effondrement économique ? À nous de l'imposer comme centre et cadre de tous les débats politiques. Elle ne souffre d'aucun échappatoire. Elle oblige à des réponses précises et concrètes à la hauteur du plus grand défi de l'humanité.
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La crise climatique en éclipse une autre, plus apte à mobiliser : celle de nos systèmes alimentaires, qui se profile avec la raréfaction du pétrole. La faim et le déclin démographique pourraient être une réalité, mais non une fatalité. Des solutions existent, comme le biogaz. Mais elles impliquent un changement de culture, dans tous les sens du terme.
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En France, Pablo Servigne est le pape de la collapsologie, la science des effondrements présents et à venir. Pour surmonter la fin de notre civilisation thermo-industrielle, il prône la résilience locale, et rejette la politique. Mais alors, que deviennent les villes dans cette pensée qui ne va pas totalement au bout de ses idées ?