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Qu'on se le dise, ceci est un billet promotionnel en faveur du philosophe Yves Cusset et son spectacle philosophico-humoristico-rigolard: « Rien ne sert d’exister » qui se jouera à Paris du 5 au 29 novembre prochains, au Théâtre de Ménilmontant, 15 rue du retrait, 75020 Paris (M° Gambetta), Résa : 01 46 36 98 60 ou resa@menilmontant.info. Du jeudi au samedi à 19h30, le dimanche à 16h
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En 2006 Julien Pelissier, Diplômé de l’Institut d’Etudes Politiques de Paris, écrivait un article fouillé et visionnaire intitulé "L’interdiction de l’intérêt résout-elle les contradictions du libéralisme économique ?", que l'on peut consulter ici.Je vous cite le début de sa conclusion:Il est nécessaire de comprendre que le système financier international actuel n’est plus viable et que nous vivons la phase terminale du cycle économique issu des années 1930. Toutefois, avec la globalisation financière et l’interdépendance accrue des acteurs, la crise financière se profilant risque d’être énormément plus grave que celle de 1929. Il est un devoir de réfléchir à pallier aux carences du système monétaire, pas seulement à l’aide de mesures de maquillages comptables ou réglementaires.
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L’absence de pilosité de l’Homme est un mystère datant du début de l’histoire des sciences naturelles. Darwin écrivait dans la Descendance de l’Homme que « personne ne suppose que l’absence de pilosité soit un quelconque avantage pour l’Homme. Son corps ne peut donc, en conséquence, avoir été rendu glabre sous l’influence de la sélection naturelle. ».
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Le Optimum Population Trust est un think-tank animé par Jonathon Porritt (équivalent british de Nicolas Hulot, fondateur des Amis de la Terre, conseiller de Gordon Brown…).OPT travaille sur la thèse que la meilleure solution durable pour l’humanité est la restriction de sa population à un niveau optimal, largement en-dessous du niveau actuel.
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Indépendamment du débat sur la cause de ce que l'on nomme le dérèglement climatique, se pose la question de la réceptivité du public aux divers scénarii et à leurs implications dans nos vies quotidiennes. Andrew C. Revkin pose la question dans le New York Times dans un article du 21 septembre: comment créer une dynamique pour un traité international sur le climat, à un moment ou la température moyenne mondiale est relativement stable depuis une décennie, et pourrait même baisser dans les années à venir (http://www.nytimes.com/2009/09/23/science/earth/23cool.html?ref=science)Comment faire pour apporter non seulement de l'information, mais des changements réels? Est-ce que la communication suffit? L'auteur pose la question à des chercheurs et en parle sur son blog Dot Earth (http://dotearth.blogs.nytimes.com). Voici la synthèse de quelques réponses:
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Suite à un débat ayant eu lieu sur le billet de blog de Grattepoil « Darwin, le combat à travers les siècles », je me suis penché sur la question au travers notamment d’un livre du géologue et biologiste bien connu Stephen Jay Gould, intitulé « La vie est belle » et qui traite de la contingence comme vecteur principal des «anomalies darwinistes » découvertes notamment dans les Schistes de Burgess au Canada au début du 20eme siècle, mais seulement méticuleusement – et brillamment -analysées à partir du début des années 70 et jusque dans les années 80 par un petit groupe de biologistes passionnés.
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Comment se propagent les opinions minoritaires, les rumeurs, les choix pour ou contre telle ou telle proposition ou réforme, les choix de vote ?La sociophysique, fondée par le prof Serge Galam (physicien, théoricien du désordre, directeur de recherche au CNRS) propose un outillage mathématique permettant de modéliser, apparemment de façon précise à en croire les prédictions réelles (le non au réferendum pour la Constitution Européenne, la présence de Le Pen au second tour en 2002) le cheminement d’opinions et sa probabilité de devenir majoritaire.
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Ce billet est une réponse au billet de Thomas Petit sur la retraite à 55 ans , réponse trop longue pour en faire un commentaire. http://www.mediapart.frhttp://blogs.mediapart.fr/blog/thomas-petit/010709/pour-une-retraite-55-ans-suite Je postule que la retraite à 55 ans n’est que la transposition du chômage en retraite, basée sur l'illusion que taxer les riches suffira pour en compenser le coût. Aujourd'hui, l'impôt sur le revenu correspond à peu près à 20% des recettes de l'Etat, et part à 100% dans le remboursement des intérêts de la dette actuelle. Admettons que la remise à plat du système de calcul de l'impôt sur le revenu puisse, à activité égale, relever d'une dizaine de milliards d'euros (soit 20% du total de l'impôt sur le revenu actuel, ce qui n'est pas mal, et dans la situation économique actuelle hautement optimiste!): ca suffirait juste à compenser le surplus d'intérêt de dettes générées depuis un an.
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Ce billet est la suite des deux billets sur ce blog traitant de la situation d’esclavagisme monétaire, et propose une issue qui ne remette pas en cause l’existence de monnaies nationales ou supranationales comme l’Euro, mais rende aux populations les moyens de réaliser des échanges économiques. A la base, la monnaie moderne est un moyen d’échange qui ne fonctionne que si tous les participants ont confiance dans la stabilité de la valeur que représente une unité monétaire, et ont un accès suffisant à cette monnaie. Cela paraît évident, pourtant aujourd’hui le problème économique majeur de nos économies est que la population n’a pas accès à la masse monétaire nécessaire pour satisfaire l’ensemble de sa demande. Non pas que l’argent n’existe pas en masse suffisante, mais il est condensé dans les tuyaux de la haute finance et sert essentiellement à des activités spéculatrices, hors d’atteinte des acteurs de l’économie réelle.