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Le blog de Xavier Prieur
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Ses billets de blog
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Le silence de Pan
Panique·s © Xavier Prieur
Ça faisait un bon petit temps que je n’avais pas fait entrer ma carcasse quelque part. À chaque fois que je pénétrais dans un bâtiment, il y avait une sorte de toile d’araignée tendue comme la face d’une vieille actrice qui me jetait dehors. Ça avait commencé par les boucards et les boîtes à boulots. Puis tous les trucs avec des toits. J’savais pas quoi faire alors j’suis restée à la cloche. -
Les cours d'école
cabanes © Xavier Prieur
Tu aurais pu l’habituer à la dureté et en faire un petit soldat. Mouler son poing dans ton ventre meurtri. Réveiller la haine que tu as ressentie. L’utiliser pour te venger. Le conditionner aux derniers siècles, en faire un modèle qui répéterait les mêmes violences et cognerait à son tour. Tu aurais pu céder aux injonctions et lui refiler les codes de la domination qui trainent un peu partout. -
Édito revue Polymorphes // jeunesses
Photo couverture © Camille Holtz
Parce que parler de la jeunesse renvoie trop souvent à la façon dont nos sociétés, capitalistes et mondialisées, investissent notre perception du corps afin d’y installer des frontières entre jeunes et vieux, entre capables et incapables, entre obsédés et frigides, entre une jeunesse réaliste qui se prépare à l’âge adulte et une jeunesse perdue qui se complait dans ses révoltes. -
EDITO REVUE POLYMORPHES // SAVOIR-FAIRE
Couverture du 1er numéro de la revue Polymorphes © Sébastien Plassard
On sent l'envie revenir. L'envie d'apprendre ce qui a été désappris, l'envie de faire, l'envie de se rappeler à la matière. L'envie de réapprendre à observer, l’envie de s’ennuyer, l'envie d'être plus en accord avec la nature, de se rappeler à elle, de la sentir. Comme si on apercevait à nouveau ce fil qui nous relie au monde et qu'on voulait le tirer plus fort, pour le nouer à notre existence. -
NO KID NO SPEAK
Et quand tu rentres chez toi, ça te colle toujours aux oreilles, tu entends les gosses de ton immeuble encore plus fort que d’habitude.