Les deux intervenants échangent sur la sortie de l'Union européenne. Se pose la question des alliances qui permettraient à notre pays de sortir du système de domination de l'Allemagne. Doit-on s'appuyer sur le monde anglo-saxon ? Peut-on se permettre d'être antiaméricain ?
Au détour d'un billet de Panagiotis Grigoriou, parmi une masse d'informations toujours terribles sur la Grèce, abandonnée de tous, qui ne voit plus les fameux "internationalistes" qui défendent l'Europe...
Les "Girondins" n'étaient pas plus fédéralistes que les Jacobins n'étaient centralisateurs. Anne de Mathan, chercheur à l'Université de Bretagne occidentale, décrypte un mythe utilisé par la gauche jusqu'à Macron. 226 ans jour pour jour après la fondation de la République, la Révolution continue d'être une référence. Même si les débats politiques prennent un tour parodique en régime européen.
Une révolte populaire traverse la plupart des pays développés. Le Brexit, avec l'élection de Trump, est l'événement qui sonne le glas de la révolution néolibérale entamée dans les Années 80. David Goodheart montre qu'il n'y aura pas de retour en arrière, mais que l'abandon des principes défendus par les "anywhere" des deux grands partis peut bouleverser les rapports sociaux et le système éducatif.
Mélenchon est-il vraiment un "politicard de merde" ? La question peut se poser après la série noire incroyable qui a accablé la rentrée politique de la France insoumise, après la déclaration de Hulot sur l'écologie et la trahison de la parole de Mélenchon face à Macron.
Au Danemark, Emmanuel Macron a déclaré : "ce qui est possible est lié à une culture, un peuple marqué par son histoire. Ce peuple luthérien, qui a vécu les transformations de ces dernières années, n'est pas exactement le Gaulois réfractaire au changement !". Trait d'humour ? Ne peut-on tout de même pas voir ici une forme de réalité d'une élite française qui rêverait d'un autre peuple ?
Ambrose Evans-Pritchard ("Daily Telegraph"), pense que l'Italie pourrait connaître une rentrée agitée. L'establishment européen et sa base en Italie pourraient retenter le coup de 2011. L'UE avait provoqué la nomination à la tête du gouvernement, sans passer par de nouvelles élections, de Mario Monti, banquier de Goldman Sachs, commissaire européen, proche des post-fascistes du MSI.
J'ai trouvé intéressant de présenter cet entretien avec Emmanuel Todd publié par le "Spiegel" le 4 août dernier, parce qu'il s'adresse au lecteur allemand et nous propose donc un point de vue décentré, un peu similaire à ce qu'il a pu produire au Japon en mai dernier. Le débat avec le journaliste est d'un excellent niveau.
L'affaire Benalla a déclenché de nombreuses réactions sur les réseaux sociaux. Inquiète de l'ampleur de la circulation de l'information sur twitter, une "ONG" liée à une agence de communication a fiché les intervenants, officieusement pour y dénicher une "influence russe". Incroyable mais vrai.