YVES FAUCOUP (avatar)

YVES FAUCOUP

Chroniqueur social

Abonné·e de Mediapart

879 Billets

2 Éditions

Billet de blog 11 octobre 2024

YVES FAUCOUP (avatar)

YVES FAUCOUP

Chroniqueur social

Abonné·e de Mediapart

Les oripeaux des réactionnaires

Plusieurs courtes chroniques : Barnier et la fraude sociale, l’« équilibre » médiatique, la France ubérisée de Macron, la brutalité de l’action sociale envers les usagers, mais aussi le Collectif Alerte démontrant qu’il faut investir pour lutter efficacement contre la pauvreté.

YVES FAUCOUP (avatar)

YVES FAUCOUP

Chroniqueur social

Abonné·e de Mediapart

Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Plaire à la droite extrême

Illustration 1

Michel Barnier, au début de son discours qu'il prononce en ce moment à l'Assemblée Nationale dans un brouhaha incroyable, a dit qu'il voulait s'en prendre à la fraude fiscale et à la fraude sociale : pour ce faire il fera en sorte que le nombre de cartes Vital sera réduit afin d'éviter des versements indus de prestations. Il est alors applaudi pour la première fois depuis le début de sa péroraison ! Ce propos sur les cartes Vital répond à une lubie de la droite extrême et de l'extrême droite qui ne se fonde sur rien de sérieux. Il est évident qu'il le sait mais il livre là une petite phrase pour plaire à ces extrêmes qui pour le moment le tolère. Il peut toujours causer ensuite d'écoute, de respect et de citoyenneté, il persiste dans cette ignominie dont il avait déjà fait montre lorsqu'il avait concouru à la primaire LR pour la présidentielle 2022.

En effet, il s'en était pris à la fraude sociale : 2,5 millions de gens (en trop) auraient des droits ouverts à l’assurance maladie. Il y aurait des cartes Vitale en trop, avait-il dit le 2 novembre 2021 à la télé, il envisageait de toutes les refaire. Il rejoignait ainsi le discours de l’extrême droite, sur des interprétations erronées, celui de Le Pen, de Valeurs actuelles, de Causeur et de Zemmour, affirmations totalement farfelues. J'écrivais alors que la différence entre eux était la suivante : quand Zemmour le dit, il est assez malin pour nous faire croire qu’il y croit ; quand Barnier l’imite, lui, il donne l’impression qu’il n’y croit même pas mais sait que cela peut lui apporter des voix. Dans le cas des autres c'est de la bêtise, de l'obsession du racisme anti-social, dans son cas c'est du cynisme.

[1er octobre]

Investir efficacement pour réduire la pauvreté

Illustration 2

9 millions de gens en France sont sous le seuil de pauvreté soit 14 % de la population. Le coût réel (dépenses sociales) pour réduire cette pauvreté s’élève à 51 milliards d’euros, mais le coût indirect (surcoût pour la santé, perte de revenus fiscaux) atteint 67 Md€, si l’on en croit cette étude publiée par le Collectif Alerte (qui regroupe un grand nombre d’associations), étude réalisée gratuitement par un cabinet conseil en stratégie. L’idée développée est qu’il faudrait davantage investir dans la lutte contre la pauvreté pour non seulement la réduire mais, in fine, réduire les dépenses publiques en faveur des plus pauvres (qui seraient désormais moins nombreux). C'est l'occasion de soulever la question du non-recours (des personnes ayant des droits et qui ne les demandent pas, par crainte ou ignorance).

L'invocation de grands chiffres comme le fait cette étude est évidemment risquée (car ce sont des estimations), mais cela a le mérite de contrer les discours de la droite extrême (style Retailleau) et de l'extrême droite (Bardella) qui affichent sans vergogne des chiffres farfelus qui vont dans l'autre sens (comme dire, par exemple, que l'immigration coûterait 50 Md€ ce qui est totalement faux mais que des journalistes laissent dire sans même chercher à les contrer). YF

Lien avec le communiqué de presse et l'étude Lutter contre la pauvreté : un investissement social payant

[10 octobre]

Maintien de l’AME

Les propagandistes de la droite extrême et de l’extrême droite ne cessent de déverser leur haine xénophobe, raciste, et cela passe bien souvent par une contestation de l’Aide Médicale d’Etat (AME) que le nouveau ministre de l’intérieur, Bruno Retailleau, veut battre en brèche (elle a failli être remise en cause par la loi immigration et Gabriel Attal comptait bien remettre le sujet sur le tapis). 8 ministres de la santé (Bachelot, Braun, Buzyn, Firmin-Le Bodo, Rousseau, Touraine, Valletoux, Véran) en poste depuis 2007 (quinquennats Sarkozy, Hollande, Macron), dénoncent dans une courte tribune (dans Le Monde des 29/30 septembre) tout projet de modification rétrograde de l’AME. On aura noté qu’il manque un courageux homme politique parmi les signataires : Xavier Bertrand (ministre de la santé 2010-2012).

[29 septembre]

212 – 22 = 190

Le Nouveau Front Populaire, étant la coalition qui avait obtenu le plus de députés (193), revendiquait le poste de premier ministre.  Damned, entendait-on de partout (enfin : à droite, à l’extrême droite et dans les médias mainstream), Matignon à “l’extrême gauche radicalisée” ! Comment contester les prétentions du NFP ? Et bin : dire qu’il n’a pas la majorité, 193 est une majorité relative, pas absolue. Ah, d’accord, mais les Macronistes ont gouverné pendant deux ans sans majorité absolue. Oui, mais ils avaient plus que 193 élus (250 environ). Aujourd’hui, la majorité autour de Michel Barnier, majorité apparente car il n’y a pas de contrat de gouvernement, n’est que relative : ce sont 212 élus, soit une vingtaine de plus que le NFP. 

Or, si une bonne partie de la classe politique crache à qui mieux mieux sur le NFP et plus particulièrement sur La France Insoumise, plusieurs sources ont indiqué que le front républicain (désistement pour faire barrage au Rassemblement National), et plus précisément 38 désistements de candidats LFI ont facilité ou permis l’élection de 35 députés soutenant Emmanuel Macron, tandis que le désistement de 23 Macronistes ont facilité l’élection de 13 insoumis. Différence : 22 (selon Libération du 23 août 2024). A dire vrai je ne sais pas ce qu’il en est des autres désistements. Mais il y a là un point que je ne vois abordé dans aucun média, qui ne fait que renforcer l’extrême fragilité de la situation. Sans l’apport des désistements, le RN aurait sans doute eu plus d’élus, mais la droite LR et les pro-Macron n’auraient pas plus d’élus que le NFP. Etonnant, non ?

[25 septembre]

“L’équilibre” médiatique

Dimanche soir sur LCI, Guillaume Roquette, chroniqueur de la droite extrême, soutien indéfectible d’une droite alliée à l’extrême droite (en gros l’axe Ciotti-RN), directeur du Figaro Magazine, après avoir été celui du canard d’extrême droite Valeurs Actuelles, ratiocinait sur le délitement de notre société, “à cause du culturalisme et de l’islam, dont la culture est différente de la nôtre”, s’épanchant sur “la mainmise culturelle de la gauche sur le débat public, qui fait passer ceux qui ne sont pas d’accord avec elle pour des fachos”. Ce qui ne manque pas de culot au moment où la droite et l’extrême droite phagocytent les médias dominants. Il déblatérait sur l’“intolérance de la gauche envers la droite”, gauche qui inventerait des légendes urbaines à l’encontre de Bruno Retailleau, le suspectant, entre autres, de vouloir revenir sur l’IVG [rappelons que le nouveau ministre de l'intérieur s’est fermement opposé à l’introduction du droit à l’IVG dans la Constitution]. 

Illustration 3
Guillaume Roquette ferraillant un jour sur LCI contre la PMA.

Comme à son habitude, Roquette, les yeux souvent mi-clos comme s’il éprouvait une certaine gêne ou une timidité à afficher ainsi ses conceptions plus que droitières tout en essayant de ne pas aller trop loin de crainte de passer carrément pour un facho, accusait de “manipulation mentale” ceux qui s’opposent aux ministres de droite. Ses petits camarades de plateaux font mine de ne pas faire attention, manifestement quelques-uns n’en pensent pas moins, mais admettent qu’il est là pour ça (sur cette chaîne et sur beaucoup d’autres y compris celles du service public) pour distiller une parole qui contrebalancerait la gauche. Evidemment, le représentant du Rassemblement National boit du petit lait (Aleksandar Nikolic qui affirme contre toute vraisemblance que les condamnés pour viol ne vont pas en prison), ainsi qu’un chroniqueur du journal de droite L’Opinion (car les plateaux “équilibrés” vont, ici comme sur BFM, et ne parlons pas de CNews, de l’extrême droite au centre droit, quand celles et ceux se prétendant de gôche ne sont pas disponibles). 

Sur France Inter lundi, pour causer du nouveau gouvernement, Nicolas Demorand n’avait rien trouver de mieux que d’inviter Françoise Fressoz (centre droit), éditorialiste au journal Le Monde, Thomas Legrand (disons centre gauche) et Guillaume Roquette, droite extrême sinon extrême droite. Equilibré ! 

On pourrait citer bien d’autres cas de ces déviances médiatiques (j’en remplis des bloc-notes) : la France n’est peut-être pas à droite, mais il est bien clair que les médias sont gangrénés par “la mainmise culturelle” de la droite et de la droite extrême, cultivant en permanence la condamnation de l’impôt (et donc la redistribution et la justice sociale), le rejet de l’immigré et le discrédit à l’encontre des défenseurs de l’environnement.

[25 septembre]

Emmaüs et les Chiffonniers

Illustration 4

Témoignages terribles d’Alixe et Rodrigue, compagne et compagnon d’Emmaüs du Nord. Conditions de travail inacceptables, promesses non tenues, harcèlement moral, grève et incompréhension des bénévoles, insultes racistes des voisins. Cette info (sortie d’abord par Streetpress) n’émerge pas à cause des accusations graves portées contre l’Abbé Pierre, car le conflit d’Emmaus-Nord est antérieur aux révélations concernant le fondateur. C’est à la fois désespérant et presque prévisible : le caritatif est perclus d’ambiguïtés, comme la philanthropie, si cela n’est pas exercé dans un cadre légal sans dérapage possible et sous contrôle.

[8 octobre]

Ce monde est fou

Poutine massacre l’Ukraine tranquillement (enfin pas tout à fait, peut-être un million de morts et blessés de part et d'autre).

Netanyahou massacre les Palestiniens. 40000 morts, l’Etat d’Israël se justifie en invoquant l’attaque terroriste du Hamas, qui a fait 815 morts civils : propagandistes israéliens, et des complices en France, prétendent qu’il y a une différence entre la mort d’un enfant israélien et celle d’un enfant palestinien, quand ils meurent sous les bombes ou sous les tirs de la partie adverse ; l’essentiel des discours tenus en France sur la situation à Gaza provient de journalistes basés à Jérusalem, de débatteurs français plutôt pro-Israël, si ce n’est carrément anciens engagés dans Tsahal [dont Arno Klarsfeld], chargés de la com dans l’armée israélienne [dont le colonel Olivier Rafowicz : pour avoir juste contesté son omniprésence sur BFM, Rima Hassan a eu son micro coupé par les deux Dupont Marschall et Truchot], d’anciens agents des services secrets israéliens [dont Raphaël Jerusalmy]. Sans que cela ne choque grand monde. 

Trump déclare que les Haïtiens de l’Ohio mangent des chiens et des chats et qu’ils vont même les voler à d’innocents Américains ; il accuse aussi les démocrates de prôner l’avortement à 9 mois de grossesse et même de tuer les bébés. Randy Yaloz, avocat, représentant des Républicains en France déclare sur BFM le 6 août à 22h30 [selon mes notes prises en direct] que le ticket de Kamala Harris, Tim Walz, est de la gauche radicale et pour l’avortement jusqu’à la naissance. Les animateurs de la chaîne laissent dire.

La pire tuerie au Burkina Faso : plusieurs centaines de civils assassinés par des djihadistes le 24 août à Barsalogho. L’info n’a presque pas transpiré, nous avons d’autres soucis [mais nous aurons à peine plus tard de longues minutes d’information sur l’ouragan qui frappe les USA et fait deux morts].

Et chez nous, où se réside, entre autres, la folie ? Après une élection législative, on assiste à une longue vacance du pouvoir. La coalition arrivée en tête est écartée, parce que de gauche ; un premier ministre de droite est nommé et constitue son gouvernement bien à droite, il a même pensé à Laurent Wauquiez, à la droite extrême de LR, et à Laurence Garnier, anti-avortement (elle finira tout de même secrétaire d’Etat à la Consommation), comme Michel Barnier d’ailleurs qui vota jadis contre des lois en faveur de l’avortement. On baigne dans le surréalisme : aujourd’hui, dans notre bon Royaume de France ce qui compte ce n’est pas d’être majoritaire pour mais de n’avoir pas trop de majorité contre. L’hypothèse Barnier n’a de sens que s’il parvenait à réunir réellement une coalition majoritaire, ce qui n’est pas gagné.

Franchement, comment les citoyens peuvent-ils dans une telle ambiance croire encore aux valeurs de la République, foulées aux pieds par ceux qui sont chargés de les faire respecter ? Apparemment, même à droite on s’interroge : Aurélien Rousseau, ancien ministre de Macron, a publié ce matin un tweet : “A la lecture des noms qui circulent, une seule remarque : mais qu’est-ce que ce serait si la droite avait gagné les élections...”

[20 septembre]

Action sociale : la maltraitance institutionnelle

Illustration 5

ATD-Quart Monde publie un rapport qui tente de montrer que les services publics et organismes sociaux font preuve parfois de brutalité avec les usagers, jusqu’à aggraver leur situation. L’organisation caritative, toujours soucieuse de recueillir l’avis des personnes en difficulté (c’est au cœur de sa méthode d’intervention), publie trois récits : Paola dont les filles ont été placées et qui du coup est virée du centre d’hébergement, Antonio qui avant son décès mettait en cause sa curatrice, et Marion, travailleuse sociale dans un accueil de jour, explique combien les professionnels sont démunis pour venir en aide aux personnes en perdition.

Des médias ont poursuivi l’enquête en rendant compte de ce rapport : Mediapart a publié, entre autres, l’interview d’une assistante sociale écœurée. Le Monde a évoqué les difficultés avec la CAF, France Inter et L’Humanité aussi. Les problèmes soulevés ne sont pas nouveaux (ATD a déjà publié des rapports sur le sujet), il est important de le rappeler, reste à savoir quelle conséquence cette publication aura. Aujourd’hui, élus et autorités préfèrent faire diversion en se gargarisant de discours méprisants sur la fraude sociale et d’éventuels abus plutôt que de se soucier de la vie réelle des gens qui galèrent.  

. Aucun média ne donne le lien avec le rapport d’ATD, je le livre ici pour celles et ceux qui voudraient approfondir : Stop Maltraitance institutionnelle 

. L’Humanité (accès libre) : ici.

. Mediapart (abonnés) : ici

[20 septembre]

La France ubérisée de Macron

La tribune que Guillaume Duval a publiée sur le site de L’Obs le 17 septembre montre, chiffres et tableaux à l’appui, que les résultats en matière d’emploi et de chômage que vantent les macronistes ne sont en rien un succès au regard de la situation dans les autres pays d’Europe. Par contre, là où il y a eu progression c’est sur les emplois indépendants : « ce qu’Emmanuel Macron a réussi à faire spécifiquement mieux que les autres en Europe c’est surtout d’« uberiser » le marché du travail en multipliant les emplois de faux indépendants et les petits boulots précaires et mal payés correspondants. Il n’est guère étonnant dans ces conditions que les Françaises et les Français ne lui savent pas vraiment gré de ses « succès » en matière d’emploi et de chômage… ».

Illustration 6

J'ajoute pour ma part que le quoiqu'il en coûte (crise sanitaire et aide démesurée sans réel contrôle aux employeurs) et le paquet mis un temps sur l'apprentissage (y compris sur les formations supérieures) ont expliqué une baisse apparente du chômage, sans parler bien sûr des restrictions drastiques sur l'indemnisation du chômage, sauf que cela ne garantit pas une baisse pérenne du nombre des chômeurs, alors que la France "moderne" de M. Macron, la "start-up" cumule déficit budgétaire, déficit de la balance commerciale et dette publique astronomique. Et que le nombre des faillites est en progression (près de 63000 en 2023, bientôt le record de 2015).

[20 septembre]

Les oripeaux des réactionnaires

Les réactionnaires croient toujours qu’il leur suffira, pour se transformer en révolutionnaires, d’emprunter le langage de leurs adversaires. La presse de Vichy ne parle que de socialisme, d’anti-capitalisme, de suppression de la condition prolétarienne, etc., toutes expressions naguère dénoncées comme funeste logomachie, vocabulaire de la lutte des classes et de la duperie électorale. Mais ces oripeaux acquis d’occasion ne recouvrent rien de nouveau. On le voit bien à considérer la Charte du travail en cours de publication, dont l’idée essentielle se réduit à interdire la grève et à rendre le syndicalisme obligatoire, tout en en faisant nommer les dirigeants par le gouvernement”.

Illustration 7

On aura compris que ce texte ne parlait pas du Rassemblement National, mais c’était à s’y méprendre. J’extrais ces lignes du journal de Jean Zay, Souvenirs et solitude (page 136, en date du 5 juillet 1941), écrites alors que, radical-socialiste, ancien ministre de l’Education du Front Populaire, il est enfermé dans une cellule de la maison d’arrêt de Riom, accusé de "désertion" par Vichy (juif, il sera assassiné par la milice à la fin de la guerre). Ses réflexions du fond de la prison sont passionnantes et nous renvoient bien souvent aux temps actuels. Le RN, comme le fascisme pétainiste, tente d’agrémenter son nationalisme viscéral en empruntant à la gauche certains éléments de son programme social pour tromper, avec un certain succès, son électorat. Le boulot de la gauche consiste à savoir trouver les arguments et les actions à mener permettant de démonter cette manipulation, sans attendre seulement que le RN se trahisse lui-même (on a vu déjà pendant la campagne des législatives comment il a reculé sur les retraites, a présenté de nombreux candidats fascisants [les "brebis galeuses" selon Jordan Bardella], s’est littéralement couché devant le patronat et a annoncé son intention de retrait de la nationalité pour les doubles nationaux, bien dans la ligne de Vichy qui annula les naturalisations dès juillet 1940).

. Ces chroniques sont pour la plupart parues sur mon compte Facebook aux dates indiquées entre crochets.

Billet n° 823

Le blog Social en question est consacré aux questions sociales et à leur traitement politique et médiatique. Parcours et démarche : ici et "Chroniqueur militant". Et bilan au n° 700 et au  n° 600Le plaisir d'écrire et de faire lien (n° 800).

Contact : yves.faucoup.mediapart@free.fr ; Lien avec ma page Facebook ; Tweeter : @YvesFaucoup

Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.