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L’économiste attitré de France Inter, Dominique Seux (néolibéral, ce qui n’empêche pas des polémistes d’extrême droite d’accuser la radio de service public d’être d’extrême-gauche), vantait ce matin le simulateur mis en place pour le calcul des retraites. Créé par Agirc-Arrco, il a été opérationnel le jour-même du rejet de la motion de censure contre la réforme des retraites. En 48 heures, un million de simulations ont été effectuées, et de se réjouir que désormais les futurs retraités ne partiront pas dans le brouillard en ce qui concerne leurs droits. Le journaliste des Échos concluait sa chronique de façon cocasse : le Conseil d’Orientation des Retraites (le COR) doit publier la semaine prochaine des prévisions à court et moyen terme, avec des chiffres plus actualisés. Seux lâche : « on en saura forcément un (tout petit) peu plus, avec un an de recul, sur la nécessité ou pas d’une réforme » !
Quant au simulateur, on a pu voir lundi soir dans le journal de France 2 un reportage (réalisé par 7 journalistes) qui interviewe une assistante de direction ayant consulté le simulateur : elle a constaté qu’en faisant deux ans de plus (jusqu’à 64 ans) elle percevra 172 euros bruts de plus (de pension) que si elle était partie à 62 ans : interrogée, elle confie qu’elle n’est pas sûre que, si elle avait eu le choix, elle aurait accepté une telle somme pour deux ans de plus. Comme souvent, en deux minutes chrono, l’info est tronquée : car travailler jusqu’à 64 ans ne fait rien gagner en plus. Dans le cas de cette personne, la raison des 172 €, qui n’est pas dite, est qu’en étant tenue de travailler jusqu’à 64 ans, elle dépasse certainement le nombre de trimestres exigés qui sera alors de 43 ans ce qui augmente la pension de base (Sécu) et améliore un peu sa pension complémentaire (par points) de l’AGIRC-ARRCO (dispositif dont on a très peu parlé, on ignore si le malus de 10 % instauré dans un quasi silence en 2019 pendant trois ans sera maintenu avec la réforme de la retraite de base). Mais elle perd la surcote à laquelle elle aurait eu droit avant la réforme pour avoir travaillé deux ans au-delà de l'âge légal de départ (+ 1,25 % par trimestre soit 10 % pour deux ans). Si 8 trimestres supplémentaires lui dégagent 172 € bruts, on peut estimer que sa pension brute de retraite dépasse 3000 € : la perte avec la réforme se situe donc au moins à 300 euros. Pour être complet, le reportage aurait dû le préciser.
[14 juin]
Zig-zag du pouvoir sur le RSA
Le conseil des ministres du 7 juin a abordé la loi sur France Travail. France Inter a consacré samedi (3 juin) une émission d’Alexandra Bensaïd (On n’arrête pas l’éco) sur la question des 15 à 20 heures d’activité exigées des personnes au RSA, dispositif déjà expérimenté dans 18 départements. D’emblée, une assistante sociale de la Côte d’Or, explique que les (934) bénéficiaires du RSA du secteur de Genlis et Auxonne s’engagent sur une activité : les uns ont fait... du tressage d’osier dans des jardins et potagers, d’autres contractualisent sur l’élaboration d’un CV (avec France services), sur un rendez-vous médical, sur une rencontre avec l’assistante sociale. Tous ne sont pas sur une perspective d’emploi, car beaucoup en sont très éloignés : ce qui compte c’est de sortir de chez soi. Elle affirme qu’il n’y a aucune pression sur l’emploi. Il s’agit de « prendre en compte les envies et les capacités de chacun », commente le journaliste dépêché sur place. Déjà là, on mesure combien le débat public sur le sujet est vicié : car le pouvoir tient un tout autre discours. Ce que la Côte d’Or nous décrit c’est ce qui se fait (plus ou moins, en fonction des moyens) partout en France, et, je dirais, depuis 35 ans !
Sauf que le président du Département est interviewé et François Sauvadet, UDI, ancien ministre, tient un propos qui rejoint la propagande droitière : il y a 10.000 RSA dans son département, et 40.000 emplois non pourvus dans l’agriculture, la viticulture et la restauration. Il s’agit donc, dit-il à propos des gens au RSA, de « leur tendre la main fermement » et donc de les sanctionner s’ils n’acceptent pas l’action proposée. Passons sur les emplois non pourvus (aucun moyen de vérifier si le chiffre n’est pas exagéré), mais le principe du vase communicant selon lequel un poste vacant peut être occupé par une personne qui sollicite le RSA est simpliste. Le problème est que cet homme politique n’hésite pas à insulter les plus démunis en prétendant qu’avec le RSA + un emploi clandestin, ils se font plus que le Smic.
Fort heureusement, l’émission continue avec Stéphane Roussel, président PS de la Seine-Saint-Denis qui avait envisagé de se lancer dans l’expérimentation mais y a renoncé, comprenant que l’État n’était pas prêt à s’engager dans un soutien financier à l’accompagnement social et professionnel, bien que promis (alors que le rapport de France Travail dit qu’il faudrait 2,5 milliards d’euros). Est interrogée également Axelle Brodiez-Dolino, historienne spécialiste des questions de pauvreté et de solidarité, qui considère que l’on revient aux suspicions envers les « parasites » du début de l’assistance alors qu’avec les « nouveaux pauvres », dans les années 1980, on avait cessé cette stigmatisation (qui a en réalité repris depuis longtemps, au moins depuis l’arrivée de Sarkozy au pouvoir).

Dans une seconde partie, le ministre du travail, du plein emploi et de l’insertion, Olivier Dussopt est questionné : il passe son temps à dire qu’en matière d’engagement des personnes, de suivis, et de sanctions, rien de nouveau sur le soleil, c’est en vigueur depuis l’instauration du RMI (ce que je me suis ingénié à répéter depuis longtemps dans diverses chroniques). On voit le déchirement du pouvoir : pour satisfaire une droite dure il faut bien proclamer que l’on va durcir le système, mais pour ne pas effrayer il faut dire que ce ne sera pas pire qu’avant. Il va plus loin : jusqu’à dire qu’il n’y aura pas de sanction immédiate contrairement à ce qui se fait aujourd’hui, mais une mise en demeure au préalable (ce qui se fait, en réalité, depuis plus de 30 ans, c’est ce que j’ai toujours vu, sauf sans doute dans des départements plus expéditifs). Il regrette que 17 % des bénéficiaires n’aient pas de suivi socio-professionnel : on peut le regretter avec lui, sauf que ce chiffre me parait bien bas, je crains qu’il soit plus élevé, justement parce que les Départements ont réduit la voilure en matière d’accompagnement (en coût, passé de 20 % du montant total du RSA à 9 %, dit le ministre, à 7 % selon d’autres). Le ministre soutient lui-même qu'il faudrait 2 Md€ à 2,5 Md€ pour mettre en place ces suivis. Emmanuel Macron, qui le sait depuis qu’il a été ministre du budget soit depuis dix ans, n’a rien fait pour pallier ce problème, ce qui tend à démontrer le peu de crédibilité de ce qu’il prétend vouloir mettre en place aujourd’hui.
Quant aux entretiens communs travailleur social et agent de France Travail avec le demandeur du RSA, prônés par Olivier Dussopt, j’exprime les plus extrêmes réserves car les travailleurs sociaux d’un Département n’ont pas à être embarqués dans une stratégie d’orientation systématique vers l’emploi, avec des orientations imposées comme l’a déclaré la première ministre en direct de La Réunion, avec sanctions à la clé si non-respect du "contrat".
[7 juin]
Nécros : destructeurs du social & de la culture
. Berlusconi Silvio : pas pour retracer la carrière du fraudeur fiscal et du proxénète de mineures (condamné pour cela en Italie, mais ayant bénéficié d’amnisties ou de relaxes en appel ou cassation), juste pour rappeler qu’il fut propriétaire, avec de grands patrons de l’industrie française (Seydoux, Riboud), de La Cinq de 1986 à 1992, créée pour lui par François Mitterrand qui avait osé parler d’un « espace de liberté supplémentaire », alors que la pratique télévisuelle bling-bling et paillettes du Cavaliere en Italie, destructeur de culture, était connue. Si la gauche de 1981 avait donné la liberté aux antennes (sans être capable de contrôler l’envahissement du secteur par les puissances d’argent), celle de 1986 choisissait délibérément la médiocrité... pour « changer la vie » !
. Kessler Denis : pas pour raconter ses pratiques de potentat à la tête d’une société de réassurance (assurant les assurances), mais pour rappeler qu’il avait eu le mérite de dire tout haut ce qu’une grande partie du patronat, de la droite et de l’extrême droite pensent, pas toujours tout bas : « Le modèle social français est le pur produit du Conseil National de la Résistance [CNR]. Un compromis entre gaullistes et communistes. Il est grand temps de le réformer, et le gouvernement s'y emploie […] La liste des réformes ? C'est simple, prenez tout ce qui a été mis en place entre 1944 et 1952, sans exception. Elle est là. Il s'agit aujourd'hui de sortir de 1945, et de défaire méthodiquement le programme du Conseil National de la Résistance ! » Il listait, dans cette tribune parue dans "Challenges" le 4 octobre 2007, ce que le contexte de la Libération avait créé : la Sécurité Sociale, le statut de la fonction publique, un secteur public productif important, le conventionnement du marché du travail, la représentativité des syndicats, les régimes complémentaires de retraite. Il écrivait : « cette "architecture" […] ne permet plus à notre pays de s’adapter aux nouvelles exigences économiques, sociales, internationales. Elle se traduit par un décrochage de notre nation par rapport à pratiquement tous ses partenaires. »
Comme en psychanalyse, disait-il, il faut « désavouer les pères fondateurs ». Les discours, parfois fallacieux, sur la prééminence de l’Allemagne (coût horaire, heures travaillées, âge de départ en retraite), les lois travail Hollande et Macron, la réforme du chômage, celle des retraites, la forte baisse des impôts sur les sociétés et sur les plus riches, le CICE et les subventions au patronat, puisent dans cette idéologie néolibérale destructrice, destinée à enrichir quelques-uns, sous prétexte que cette richesse indûment acquise finira bien par ruisseler sur les classes sociales inférieures.
[13 juin]
La mortalité infantile stagne

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En 2021, sur 742 000 naissances en France, 2700 sont décédés avant un an, soit 3,7 décès pour 1000 naissances vivantes. Chiffre historiquement bas mais qui stagne depuis 2005 (et reste plus élevé que la moyenne européenne). Lorsque j’ai fait mes études (première année infirmier avant deux années d’assistant social, il y a plus d’un demi-siècle !), nous apprenions que le taux était de 20 ‰ (ce qui provoquerait, selon le nombre de naissances actuelles, près de 15 000 décès). Si la mortalité néonatale (7 premiers jours) augmente un peu, la mortalité postnatale (d’un mois à un an) continue à baisser (1 ‰). La légère hausse de la mortalité néonatale est due essentiellement aux progrès de la médecine qui permet à de grands prématurés de vivre, mais pas tous. À la fin des années 60, aucun enfant né à 7 mois de grossesse ou à moins de 1500 grammes ne pouvait survivre.
Évidemment, la mortalité infantile est aussi liée à diverses autres facteurs, en particulier socio-économiques, c’est bien pourquoi elle est un indice fort de l’état de développement d’un pays. C’est ce qui a conduit Emmanuel Todd à envisager la chute de l’URSS, avant tout le monde : il constatait tout simplement que le taux de mortalité infantile augmentait (passant de 24,4 à 26,3 ‰ dans les années 70). Tirant gloire de cette prémonition, dans un livre publié en 2020, il a cru pouvoir affirmer que la hausse de la mortalité infantile en France était le signe d’une dégradation évidente de la situation socio-économique de la France. Lors de sa venue à Auch en février 2020, à l’occasion de la sortie de son livre Les luttes de classes en France au XXIe siècle, je l’ai interpellé sur ce point, considérant que les chiffres avancées n’étaient pas probants et que tirer des conclusions d’une statistique suppose qu’on la confronte à de nombreuses autres données : il m’a soutenu mordicus que « les variations sont faibles mais parfaitement significatives ». Il basait son analyse sur le fait que le taux de 2009 (3,86 ‰) était passé à 3,45 en 2011 puis à 3,80 en 2018. On est sur des chiffres très bas (voir courbe INSEE : ici) : je persiste à penser qu’ils sont certainement améliorables mais pas une preuve absolue que la France part à vau-l’eau. Pas davantage que le dernier taux connu (3,70) en 2021 signifierait une amélioration de la situation sociale par rapport à 2018 !
[16 juin]

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. Voir article de La Croix : Mortalité infantile, chiffres supérieurs à la moyenne européenne.
. Voir Emmanuel Todd, un libéral anti-Macron.
Nouvelle unité de mesure : le cazeneuve
Dans L’Obs paru ce jeudi 15 juin, David Caviglioli divague sur le "cazeneuve" unité de mesure expérimentale utilisée en théorie des probabilités, servant à mesurer la probabilité négative qu’un événement se produise. Un scientifique polonais au nom imprononçable aurait établi une formule cabalistique permettant de déterminer cette probabilité négative. Un philosophe autrichien a considéré que « le cazeneuve est révolutionnaire parce qu’il permet de mesurer le ce-qui-ne-peut-advenir, et donne au non-existant une dignité ontologique égale à celle de l’existant ».

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Quelques mauvaises langues ont cru un instant que l’auteur de ce libelle visait le rapporteur de la commission des finances, Jean-René Cazeneuve, ci-devant député Renaissance du Gers. L’ironie aurait porté sur l’intention que d’aucuns lui prêtent : être nommé ministre au prochain remaniement que Macron prépare. Et bien, que nenni : Caviglioli vise Cazeneuve Bernard qui n’aurait aucune chance de se faire élire président de la République : « égal à la probabilité qu’un proton avale l’univers entier en 1 zeptoseconde » ! Cruel… mais il est vrai que l’ancien ministre de l’intérieur (personne ne se souvient qu’il a été aussi premier ministre) parcourt les plateaux de télé et de radio, bénéficiant d’une certaine complaisance des intervieweurs, où il ne cesse de gémir sur une gauche (la NUPES) qui ne lui plaît pas, ânonnant avec componction qu’elle serait facteur de désordre, qu’elle provoquerait la zizanie, alors qu’il passe son temps à faire exactement ce qu’il lui reproche. Dur dur d’être dans le camp de celles et ceux qui ont trahi les espoirs de la gauche et qui continuent à le faire.
On me rappelle qu’il y a quelques années était apparue une nouvelle unité de surface : le gaymard, 600 m² (du nom du ministre de l’Économie, des Finances et de l’Industrie qui occupait au frais d ela princesse un duplex de cette surface, lui et sa famille nombreuse). Le slogan qui courait alors : un are 100 m², un gaymard 600 m².
[15 juin]
Assaillant d’Annecy : récupération de la droite raciste
La droite, l’extrême droite et la faschosphère, n’ont cessé d’apporter leur soutien aux Chrétiens d’Orient (bien souvent sans connaître grand-chose du sujet, mais s’il s’agit de s’en prendre aux musulmans c’est tout bon). Un Syrien attaque au couteau des très jeunes enfants à Annecy, aussitôt les commentateurs racistes habituels montent au créneau et accusent les réfugiés musulmans d’être capables des pires cruautés. Avec Jean Messiha en tête, français d’origine égyptienne, chrétien copte, polémiste d’extrême droite, viré du RN car considéré comme trop facho. Quand on apprend que l’assaillant est chrétien, alors là les commentaires des mêmes mettent en doute cette info, et évidemment CNews (Bolloré) leur donnent la parole. Gilles-William Goldnadel, l’avocat d’extrême droite chroniqueur sur CNews, larmoie sur Twitter : France info a dit que l’assaillant était chrétien sans dire qu’il était Syrien. En réalité, France info l’a précisé assez vite, mais Goldnadel qui a pour métier de désinformer et qui déverse sa bile en permanence à l’encontre des radios de service public croit pouvoir jouer les redresseurs de tort en matière d’information !
On a entendu des commentateurs (Guillaume Farde, BFM) dire que le fait de commettre un tel acte en invoquant une religion (se revendiquer de Jésus) ne permet pas de le taxer de terroriste (certes, mais ce n’est pas ce qu’on entend dès qu'un fou criminel se revendique d’Allah avant même qu’on en sache davantage). Dans l’émission d’Hanouna sur C8 (encore Bolloré), un chroniqueur a hurlé que l’assaillant était un « chien », un « terroriste ». Hanouna a gémi : on va encore invoquer la folie, un autre : les assassins ont compris, ils se font passer pour fous.
Comme il fallait s’y attendre, le RN et Reconquête cherchent à exploiter cette dramatique affaire pour durcir le projet de loi sur l’immigration. Un lieutenant de Zemmour, Damien Rieu, a diffusé sur son compte Telegram la vidéo montrant l’attaque sur les enfants, interdite à la diffusion (il l’a retirée mais il est passible de poursuites). Zemmour estime, péremptoire, que l’assaillant n’est pas chrétien : selon lui, il se dit chrétien comme d’autres homosexuels, « catégories que l’on accueille plus favorablement ». Voilà comment des agitateurs patentés, haineux, tentent de faire feu de tout bois, alors même que les défenseurs de la République sont effarés devant l’acte de cet homme, parce qu’il a été capable de faire preuve d’une telle violence mais aussi parce qu’il est coupable de porter gravement préjudice à tant d’hommes, de femmes et d’enfants sollicitant l’hospitalité de la France.
[10 juin]
Travailleuse sociale agressée
Une assistante sociale de l’Aide Sociale à l’Enfance a été agressée hier à Brive (Corrèze) à l’arme blanche dans les locaux d’une maison de la solidarité du Conseil Départemental. Souffrant de plaies au visage, elle a dû être hospitalisée. L’homme a été arrêté. La Montagne dit qu’« il aurait agi par vengeance, contre l’agent départementale chargée du placement de son enfant ». A l’heure qu’il est, je n’ai pas encore entendu une déclaration de soutien officielle, au moins venant de la secrétaire d’État auprès de la première ministre, chargée de l’Enfance.
[9 juin]

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. Le 9 juin, 1300 personnels des services départementaux de la Corrèze ont fermé leurs locaux pendant une heure. 300 salariés se sont rassemblés au siège du Conseil Départemental, le président Pascal Coste prenant la parole appelant à ne jamais banaliser le moindre acte agressif. Sauf erreur, pas de réaction en haut-lieu 8 jours après le drame.
. Chroniques parues sur mon compte Facebook aux dates indiquées entre crochets, reproduites ici avec parfois de légères variantes.
Billet n° 738
Le blog Social en question est consacré aux questions sociales et à leur traitement politique et médiatique. Parcours et démarche : ici et là. "Chroniqueur militant". Et bilan au n° 700 et au n° 600.
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