Violences sexuelles : le coût de la Justice

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La Fondation des Femmes a publié un rapport fin novembre sur le coût d'une action en justice pour les victimes de violences sexuelles : 10.657 euros (expertises, frais d'avocats, constitution de partie civile). Rédigé par les expertes Lucile Peytavin (historienne) et Lucile Quillet (journaliste), le rapport met en lumière les innombrables obstacles et impasses sur le parcours des victimes de violences sexuelles pour accéder à la justice et les coûts que ce parcours engendre. Il fournit un certain nombre de conseils également.
. Le coût de la justice pour les victimes de violences sexuelles (30 pages).
[29 décembre]
Rentabilité dans le social : le cas SOS
Le Monde diplomatique [janvier 2023] publie un article de deux pages (signé Margot Hemmerich et Clémentine Méténier, journalistes, membres du Collectif Singulier) sur le Groupe SOS qui est implanté en partie dans le secteur social, de façon tentaculaire : 650 structures et 22 000 salariés, 650 000 m² de locaux divers, chiffre d’affaire 1,26 milliard d’euros. Le patron : Jean-Marc Borello, présenté comme éducateur spécialisé à l’origine, devenu homme d’affaires qui reprend des associations en difficultés [lui-même, s’il laisse écrire qu’il est éducateur spécialisé, se dit ʺéducateurʺ ayant travaillé à la Protection Judiciaire de la Jeunesse, donc sans doute éducateur PJJ et non pas spécialisé].

L’article décrit par le menu la façon dont fonctionne cette gigantesque pieuvre, constitué en GIE, quasiment État dans l’État. Des critiques de l’intérieur (sous couvert d’anonymat) sont évoquées (brutalité du management, prospection effrénée pour s’accaparer de nouvelles structures, doxa du projet à tout crin, fric qui doit entrer à tout prix dans l’escarcelle de l’institution, propositions à la baisse pour décrocher les marchés publics).
Les représentants de l’État, sauf exception (certains contestent tout de même cette hégémonie), se satisfont de ce genre d’association gigantesque remettant pourtant en cause l’autorité des pouvoirs publics qui ne font parfois pas le poids quant aux tarifs et aux services assurés. Le groupe contrôle 70 Ehpad en France, il réalise des opérations juteuses (comme les contrats de cession-bail). Une des raisons du succès de SOS, hormis des pratiques entrepreneuriales prisées en régime néo-libéral, c’est le fait que Borello, qui exige qu’on se dise "camarade" plutôt que "collaborateur", est un ponte du mouvement En Marche (devenu Renaissance), et un proche d’Emmanuel Macron et de Muriel Pénicaud. Le maire Renaissance de Nevers lui a confié tout son pôle séniors. SOS gère également d’autres affaires ne relevant pas du social. Borello a été le patron du groupe de boites de nuit de Régine !
Malgré des éléments critiques dans cet article, les autrices font l’impasse sur les accusations dont a été l’objet Jean-Marc Borello (accusations de harcèlement et d’agressions sexuelles, dont il se défend mais qui ont été renseignées par Le Monde et Libération) et semblent considérer que, tous comptes faits, ce secteur non lucratif pourrait profiter du scandale qui frappe Orpéa et satisfaire celles et ceux qui se défient du lucratif. Sans se défier du tentaculaire ?
. Groupe SOS, l'ogre qui dévore le monde associatif [abonnés].
[28 décembre]
Clientélisme concret

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Un député distribuant des cadeaux de Noël aux habitants de sa circonscription. Certes, ça se passe sur l'Ile Maurice, mais j'ai le souvenir d'un député de Haute-Saône (désormais Bourgogne/Franche-Comté) qui envoyait un billet de 100 francs par courrier postal aux personnes démunies (il disposait d'une liste récupérée auprès de la Caisse d'Allocations Familiales car dès qu'une aide financière était attribuée par la commission d'aide sociale de la CAF il s'empressait d'envoyer une lettre au bénéficiaire, laissant entendre que c'est lui qui l'avait obtenue).
Cet entrepreneur, qui entretenait quelques hommes de main pour la castagne, y compris tirs de chevrotine, lors des élections au vu et au su de tout le monde (gendarmerie et police le déploraient en aparté), devint sous Giscard d’Estaing… secrétaire d'Etat à la Défense. Je me souviens aussi qu'un destinataire de cette manne, chômeur de longue durée, qui m'avait montré l'enveloppe et la carte de visite qui accompagnait l'envoi du billet de 100 francs, m'avait confié qu'il empochait l'argent mais qu'il n'était pas question pour lui de voter pour cet individu, manipulateur et représentant une caste qu'il exécrait.
. Noël avec les enfants dans le besoin.
[28 décembre]
Les mères

Ai-je voulu, en ce 25 décembre, publier un post en lien avec la Nativité ? Je ne sais. En tout cas, je souhaitais depuis quelques jours faire connaitre ce numéro spécial de Sciences Humaines [SH] : Les Mères, la grande histoire de la maternité de la Préhistoire à nos jours. Nombreux courts articles passionnants sur les rituels de naissance, sur la naissance d’une profession (sages-femmes), sur la vraie histoire de la Fête des mères, sur le don d’enfant (pratique qui aurait été courante jusqu’au 20ème siècle), sur deux siècles de répression de l’avortement, sur la culpabilisation des mères, sur le désir d’enfant : l’auteur de ce dernier texte, Jean-François Dortier, fondateur de SH, conclut joliment, écartant toutes les explications données par les mères ET par la science, que vouloir un enfant reste une énigme.
. en kiosque. Le lien donne la liste complète des articles du hors-série.
[25 décembre]
L’insertion toujours instrumentalisée
Tout d’abord, pour ceux qui ne le sauraient pas, l’Alsace n’est plus une région (incluse désormais dans le Grand Est avec Champagne-Ardenne et Lorraine), mais les départements du Haut-Rhin (Colmar) et du Bas-Rhin (Strasbourg) ayant fusionné, il existe une Communauté européenne d’Alsace (CEA). Le président de cette collectivité, Frédéric Bierry, LR, vient de créer un dispositif organisant un bénévolat pour les allocataires du RSA de 15 à 20 heures. Il distille ainsi dans les médias l’idée qu’il sait faire preuve d’autorité envers les assistés, comme tant d’élus de son parti le réclament. Sauf que l’Alsace compte 39000 allocataires du RSA et son dispositif s’adresse à 305 personnes. Il s’agit d’un accompagnement permettant aux personnes de retrouver éventuellement un emploi. Mais ça ce n’est en rien une nouveauté : depuis 34 ans, le principe d’un accompagnement professionnel et social pour chaque allocataire est prévu par la loi (de 1988 sur le RMI, de 2008 sur le RSA). Si cet accompagnement n’existe pas ou est insuffisant c’est que des départements ont restreint leur engagement financier dans ce dispositif légal et que l'Etat n'a jamais mis le paquet malgré les rodomontades des pouvoirs politiques successifs. D’ailleurs la CEA consacre en réalité 32 M€ pour des actions d’insertion, bien insuffisant (11 % du montant total du RSA versé alors que ce budget avait atteint à une époque 20 %), mais donc bien au-delà des 305 personnes mises en avant.
On n’en finira donc jamais d’instrumentaliser la pauvreté. Le gouvernement s’appuie sur cette prétendue expérience pour la tester dans 19 départements : il n’est pas nécessaire de dire qu’il s’agit d’esclavage, puisque l’engagement de la personne est volontaire, dans une activité de bénévolat, ce qui se produit partout en France sans que ce soit claironné sur tous les toits, à tous les coins de rue. Ce qui est cocasse dans cette affaire c’est qu’il fut un temps où il était impossible de valider une activité de bénévolat dans un contrat (obligatoire selon la loi) d’insertion ou d’engagement : qui s’y opposait ? L’État, des élus de droite de l’acabit du président de la CEA d’Alsace ! Il fallait à tout prix les faire bosser ces inactifs, ces profiteurs de l’aide sociale, mais comme c’est plus compliqué que ça (ne serait-ce que parce qu’il n’y a pas de travail ou si peu), alors on en revient à ce qui fonctionnait déjà, quitte à le présenter comme une incroyable révolution, avec attribution d’une allocation sous condition.
. Des ateliers pour aider les allocataires du RSA à « recréer du lien social (le titre de la version papier du Monde est : L’Alsace tente d’associer RSA et volontariat).
. voir également pour info Charlie Hebdo du 16 décembre (accès libre) : Réforme du RSA : la bêtise et la méchanceté au pouvoir.
[17 décembre]
Bébés volés d’Argentine

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Le Monde a consacré le 7 décembre deux pages aux bébés volés d’Argentine dont on évalue le nombre à 500. C’était au temps de la junte militaire, fascisante, qui contribua à éliminer environ 30.000 militants et militantes de gauche et d’extrême gauche. Arrêtés, torturés, exécutés, parfois jetés à la mer du haut d’un avion (à la manière des sections spéciales françaises en Algérie). Les femmes, parfois enceintes, étaient abattues, et leur bébé remis à des couples proches du pouvoir en mal d’enfants. Les Abuelas de la Plaza de Mayo (les Grands-mères de la place de Mai) ont manifesté dès 1977, sous la dictature, tournant en rond sur cette place de Buenos-Aires. Elles ont très vite dénoncé ces enlèvements. Et aujourd’hui elles favorisent des retrouvailles. Des généticiens comparent les ADN avec celui des grands-mères (puisque la mère n’est plus là). Des milliers de tests ont été effectués et 130 personnes ont retrouvé leurs véritables origines. Quiconque est suspecté d’avoir été un enfant volé est tenu de procéder aux tests. Les recherches s’étendent au monde entier, car des parents d’enfants volés ont fui l’Argentine. Le secrétaire d’État aux droits de l’homme argentin est un ancien enfant volé.
C’est ainsi que Le Monde (Raphaëlle Rérolle avec Elena Basso) rencontre à Valence, en Espagne, Marcela alors qu’elle reçoit la visite de son vrai père. Toute la tragédie est dans le fait qu’elle ne peut lui dire Papa (c’est trop tard) et conserve de l’affection pour son père d’"appropriation" (terme consacré, préféré à adoption). Elle n’avait jamais compris pourquoi sa mère n’avait pas été en mesure de lui montrer une seule photo d’elle enceinte. Elle pense que ses parents (chimiste et médecin) n’ont pas su que l’enfant qu’on leur confiait avait été volé, ils ne l’auraient su qu’après la chute de la dictature.
Sachant qu’elle avait été adoptée en 1977, elle avait des doutes et ne voulait ni trahir ni faire de peine à ses parents. Comme elle s’y attendait, les Abuelas ont fini par la contacter (des dénonciations anonymes avaient lieu). Elle n’a pas voulu se faire tester mais elle reçoit en 2016 en Espagne une photo de sa mère (biologique) et elle apprend que son père est vivant. Elle se résout à faire le test pour que ses filles connaissent la vérité. Je ne m’attarde pas sur ce qu’elle éprouve en apprenant le résultat du test, l’article est extrêmement émouvant. Elle retrouve son père, Carlos.

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Les enfants adoptés étaient attachés à leurs parents adoptifs, découvrant qu’ils avaient été volés ils étaient tiraillés dans des conflits de loyauté, faisant connaissance avec une nouvelle famille qui accusaient ces parents d’être complices des kidnappeurs et tueurs. En plus, ces enfants avaient pu partager l’idéologie (d’extrême droite) de leurs parents. Une autre histoire est racontée : une mère n’a pas été tuée, avait tenté de retrouver son fils Javier, en vain. Celui-ci n’en veut pas à son père, coupable (ancien tortionnaire de l’ESMA, principal centre de torture du régime) et pense que sa mère ne savait pas.
Ce qui motivait les bourreaux et leurs complices : la dimension religieuse (ils avaient l’appui de la hiérarchie catholique) et la lutte contre les idéaux de gauche et donc contre les opposants qui s’en réclamaient. Toujours bien se souvenir que les États, en particulier les dictatures sont capables du pire avec les enfants (cf. ce qu’ont subi les communautés autochtones du Canada ou d’Australie, les Yeniche suisses, les enfants de républicains espagnols enlevés par les Franquistes avec la complicité de l’Église, et en ce moment les enfants ukrainiens déportés vers la Russie, pour certains adoptés de force alors qu’ils ont encore leurs parents, selon Amnesty International qui a publié un rapport sur ce sujet le 10 novembre).
. Argentine, bouleversant retour aux origines pour les bébés volés de la junte.
. Cette enquête, réalisée grâce à une collaboration entre Le Monde, La Repubblica et The Guardian a été financée par la Commission européenne, dans le cadre du programme pilote Stars4Media.
. Le roman très touchant d'Anne-Christine Tinel, qui vient de paraître, a ce sujet en toile de fond : voir mon billet sur la page Edition Des livres et nous sur Mediapart : Malena c’est ton nom.
. Je recommande également dans la même veine un roman bouleversant, se déroulant en Argentine : Luz, ou le temps sauvage, d'Elsa Osorio, Métailié, 2010.
[9 décembre]
Enfants volés du Sri-Lanka

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La longue liste des enfants volés n’est pas close : voilà que Sonia Devillers consacrait une émission ce matin sur France Inter sur le scandale des enfants adoptés au Sri Lanka (1600 en France). Elle recevait Véronique Piaser-Moyen, qui a adopté un enfant sans savoir qu’il existait au Sri-Lanka des ʺfermes à bébésʺ, où étaient enfermés des mères avec leurs enfants. Pire, dit-elle, c’était des lieux de prostitution pour produire des enfants, souvent avec des hommes blancs puisque la demande était ʺenfants à peau claireʺ. Elle est l’autrice d’un livre : Ma fille, je ne savais pas. Quand l’adoption tourne au trafic international.
Céline Breysse, adulte aujourd’hui, a été ainsi adoptée : elle a pu rencontrer sa famille biologique. Elle était également au micro de Sonia Devillers, elle a écrit un livre : Good Morning Nilhanti, un petit journal d’une adoptée du Sri Lanka.

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On se perd en conjectures : comment est-il possible que ce genre d’affaires ait pu perdurer et qu’il faille attendre si longtemps pour découvrir la vérité. La coupe est pleine de tous ces enfants volés (Canada, Australie, Suisse, Espagne, Argentine, Russie, etc). De son côté, si la France a été clouée au pilori pour ce qu’elle a fait à La Réunion (enfants envoyés en métropole dans la Creuse, mais aussi dans le Cantal, le Tarn, l’Hérault, et, on l’oublie souvent, le Gers) dans cette affaire qui implique un ancien premier ministre (Michel Debré, père de la Constitution de la Vème République), elle bénéficie encore d’un certain silence à propos des enfants de Guyane, et le mystère est encore bien gardé sur les enfants qui, en métropole, ont été abandonnés puis adoptés dans des familles catholiques, sans registre, sans contrôle de l’administration, par des associations catholiques autorisées à le faire, jusqu’à la fin des années 50 : c’est-à-dire qu’aujourd’hui ces enfants sont adultes, certains encore en vie. Le scandale pourrait bien éclater un jour.
. France Inter : Les enfants volés du Sri-Lanka.
. Le Parisien (Elsa Mari) : L’identité volée des enfants adoptés du Sri Lanka.
. Le Progrès (Isabelle Devoos) : Elle recherche sa mère et découvre un trafic d’enfants.
. Isabelle Devoos et Alexandre Coste ont réalisé ce document très bien fait : Adoptions illégales au Sri Lanka.
[16 décembre]
Retraites et classes sociales

Au cours de l’échange entre Dominique Seux et Thomas Piketty le vendredi 16 décembre au matin sur France Inter [ici], Piketty a avancé un argument de taille contre la réforme des retraites envisagée par Emmanuel Macron, et que devra défendre tant bien que mal le ministre Olivier Dussopt (je pronostique, comme je l’avais fait pour Jean-Paul Delevoye, que ce ministre, qui a trahi son camp après avoir été sévèrement anti-Macron, ne tiendra pas la distance : à la différence de Delevoye, il a peut-être la compétence, mais manque de crédibilité et de charisme, sans parler du fait qu’il n’a pas hésité à mentir effrontément sur les propos qu’Emmanuel Macron avait tenus sur les retraites pendant la campagne présidentielle).
L’auteur du Capital au XXIème siècle a expliqué de façon magistrale que la réforme vise à faire 20 milliards d’économies. Sauf que les retraités qui sont diplômés et qui ont donc commencé à travailler à 23 ans ne sont pas concernés par cette réforme puisque par définition ils ne pourront pas prendre leur retraite avant 65 ans (42 ans de cotisation exigés, 43 ans d’ici 2035 selon la réforme Hollande-Touraine de 2014 entrée en vigueur en 2020). Donc cette réforme se fera au détriment des plus bas salaires qui paieront ces 20 milliards en travaillant 45 ans (s’ils ont commencé à 20 ans) et même si quelques mesurettes sont prévues pour les quelques-uns qui ont travaillé très tôt, à 16 ou 17 ans. Piketty dit qu’il faut admettre qu’il y a là une question d’inégalité de classes sociales. Dominique Seux m’a semblé bafouiller dans sa réponse, bottant en touche sur d’autres sujets.
[16 décembre]
« Je n’ai pas renié ma race »

Louis Calaferte, dans Requiem des innocents, a écrit, s’adressant aux pauvres qu’il a côtoyés et dont il était dans son enfance : « Vos figures de démons pauvres. Je n’ai pas oublié […] Toujours, vous pourrez m’aborder, où que je sois. Je tendrai ma main et ma poitrine pour vous y serrer. Si j’ai nourriture, je vous nourrirai, si j’ai l’argent, je vous le donnerai et, en plus, mon amitié et mon cœur. Et ma peau si vous en avez besoin. Je sais d’où je viens. Je n’ai pas renié ma race » [souligné par moi].
Je ne sais si en 1952, quand cet ouvrage est paru, il a provoqué des cris d’orfraie comme pour Annie Ernaux qui a fait l’objet d’attaques incessantes, provenant de quelques jaloux, mais surtout de cet ensemble d’individus identitaires qui ne peuvent supporter qu’elle invoque sa classe d’origine, son féminisme, sa défense des opprimés, son soutien aux immigrés. Elle aurait eu le tort, dans son discours de Stockholm recevant le Prix Nobel de littérature, de dire : « j’écrirai pour venger ma race ». Se faisant l’écho du cri de Rimbaud, comme elle l'a elle-même précisé : « je suis de race inférieure de toute éternité », et peut-être aussi de Calaferte.
Pour dire la vérité, je ne suis pas défenseur de l'idée que l'on puisse assimiler à tout crin race et classe, même s'il y a bien souvent une forme de racisme dans la façon de traiter les plus pauvres, et une haine de classe dans la façon de s'adresser aux migrants et exilés, parce que pauvres. Mais il me plait de river le clou à tous ces réactionnaires qui ont insulté Annie Ernaux.
. Ces chroniques sont parues, pour la plupart, sur mon compte Facebook aux dates indiquées entre crochets.
Billet n° 713
Le blog Social en question est consacré aux questions sociales et à leur traitement politique et médiatique. Parcours et démarche : ici et là. "Chroniqueur militant". Et bilan au n° 700 et au n° 600.
Contact : yves.faucoup.mediapart@sfr.fr ; Lien avec ma page Facebook ; Tweeter : @YvesFaucoup