“Les nouveaux nous demandent comment faire, témoigne Jérôme. Nous leur disons : ‘Vous pouvez faire comme ça, mais vous pouvez aussi faire autrement.’” Jeune retraitée de 63 ans, Sylvie est une des dernières recrues : “Je suis hyperactive, il fallait que je bouge. J’ai donc répondu à l’appel des bénévoles lancé sur Facebook.”
500 migrant-e-s au petit déjeuner de ce matin... Comme quoi on a beau essayer de cacher, on a beau disperser, gazer, matraquer, enfermer, se voiler la face ou mentir, se renvoyer la balle entre pays, les exilé-e-s sont toujours là !
8h30, je suis rue de Condé, à l'extérieur du Sénat, 348 gilets sont déversés devant la porte : "l'’état noie le droit d’asile". 13h manifestation/rassemblement, interdiction de poser un pied sur la route : "non à la loi asile et immigration, non au délit de solidarité!" 14h30, les débats commencent dans l’hémicycle, j’y suis.
Monsieur le Président, si quelqu’un peut prendre la décision d’accueillir l’Aquarius et ses rescapés, ainsi que les bateaux en détresse à venir, c’est vous.
L'association Encrages, en solidarité avec l'Aquarius et le Lifeline, a réalisé une triple action : une atelier participatif de fabrication de bateaux en papier dimanche sur la place de la République, une déclaration lors de la journée mondial des réfugié-e-s sur le parvis des droits de l'homme, et un envoi par la Poste de ces bateaux au Président de la République.
Contrairement au chiffon rouge agité par l'extrême-droite du migrant mâle menaçant pour "nos" femmes, les migrants sont bien plus souvent qu'on croit des migrantes subissant une double peine.
Hier, le Centre Primo Levi et Médecins du Monde France publiaient, à l'occasion de la Journée Mondiale des Refugié-e-s, un rapport sur la souffrance psychique des exilés : "une urgence de santé publique".