Au croisement de rues très anciennes, un banc qui servait de lieu de référence pour des distributions alimentaires et d’autres ressources de première nécessité, fut scié à la demande des pouvoirs publics. Histoire d'un retour, discret mais symbolique...
[Rediffusion] On tombe dans le crack comme on tombe dans un piège. Ça empêche de voir autour, de se souvenir de tout ce qu’on a quitté, des gens qu’on a aimés. Depuis la décision de cantonner les consommateurs de crack autour des Jardins d’Eole, les rues du quartier sont devenues difficilement vivables et les jardins deviennent un enfer à ciel ouvert. Les «P’tits Déjs Solidaires» demandent que ceux qui en sont responsables cessent de les réduire à un piège.
Reza Jafari Duterte, réfugié afghan, aujourd’hui président de l'association « enfants d’Afghanistan et d’ailleurs » a pris la parole à la Marche des libertés de samedi 28 novembre 2020 pour témoigner des violences policières subies par les demandeurs d'asile lors des évacuations de saint Denis et de la place de la République.
Retour en images sur la nuit de la honte - lundi 23 novembre 2020 - Place de la République (Paris) #migrants #OccupeRépublique on maintient la pression: on veut Logement ! Liberté ! Egalité ! Papiers !
Finalement les exiles se redirigeront vers le nord de la capitale. Le préfet de police l'a ordonné "hors de Paris !" Un retour à la case départ qu'en apparence : ce soir, ceux que vous vous vouliez invisibiliser et laisser crever en catimini sous le périph, se sont repositionnés au centre de la ville. Accoudés aux balcons haussmanniens de vos bonnes consciences, vous ne pourrez plus les ignorer !
Une «mise à l'abri» dans la même logique que les autres, mais en pire ! Lundi 17 novembre 2020, la police et les CRS bouclent le campement situé sous la bretelle de l'autoroute A1 à Saint-Denis. Romane s'est levée tôt pour être là avant eux. Elle témoigne de ce qu'elle a vu.
L’expulsion du campement situé sous l’autoroute A1 à la porte de Paris à Saint-Denis est programmée par la Préfecture ce mardi 17 novembre, à 5 heures du matin. Dans ce campement insalubre s’entassent, dans des conditions indignes et effroyables, plus de 2 500 personnes exilées, réfugiées, en demande d’asile, nouvellement arrivées et déboutées de l’OFPRA.
Des habitants et des collectifs solidaires accusent deux préfets et trois maires d’une incurie qui a abouti à plusieurs morts de demandeurs d’asile, de personnes sans papiers et de personnes migrantes dans le nord parisien.