Ayant accompli sa mission historique de transition vers un capitalisme du tertiaire (poursuivie par M. Valls), M. Sarkozy n'a plus d'utilité historique pour les fractions montantes du capitalisme français. Celles-ci, contrôlant les grands médias privés, amplifient les éléments qui entravent sa candidature – ne serait-ce qu'en appelant les électeurs de gauche à l'éliminer lors des primaires.
Ayant accompli sa mission historique de transition vers un capitalisme du tertiaire (poursuivie par M. Valls), M. Sarkozy n'a plus d'utilité historique pour les fractions montantes du capitalisme français. Celles-ci, contrôlant les médias privés, appellent même les électeurs de gauche à l'éliminer lors des primaires.
Discrétion et devoir d'obsequium
Je propose dans ce billet une comparaison entre la situation des affranchis à Rome et celle, aujourd'hui, des anciens colonisés et leurs descendants.
Avant, ils étaient une classe. Bénéficiant de statuts collectifs applicables à chacun d'entre eux sans exception. Les luttes et les conquêtes des uns profitaient à tous les autres. Certes, des discriminations de genre existaient (femmes, immigrés). Or, avec la loi travail, d'une classe bénéficiant des mêmes règles, on veut en faire un genre où chaque cas est particulier.
On se livre de beaucoup de côtés à centrer l'attention de l'opinion sur les revenus exorbitants de certains patrons de grandes entreprise, livrant ainsi quelques cas particuliers à la vindicte publique. Des hommes politiques se proposent même de faire voter des lois d'exception limitant ces revenus. C'est l'impôt sur le revenu qu'il faut réformer.
Historiquement, la France est un Empire qui a du se replier sur son hexagone métropolitain et y accueillir, pour les besoins d'un capitalisme industriel en mal de main d’œuvre, des populations diverses d'anciens sujets. Venant des colonies, ces immigrés restaient des sujets subordonnés. Ils ne dérangeaient pas, tout en contribuant par leur travail à produire charbon et acier, immeubles et routes,
Les apparentements idéologiques entre les terroristes islamistes européens actuels et les fascistes des années 1930 sont nombreux. Rejet d'une "société pourrie", injuste, dominée par l'"individualisme capitaliste", etc. Or, on ne les présente pas comme des produits des sociétés européennes et du capitalisme consumériste mondialisé, mais des étrangers définis par leur généalogie biologique.