Les affaires politiques en cours montrent que des justiciables candidats à la présidence de la République pouvaient se croire au dessus-des lois. L'opinion, elle, réclame une égalité de traitement devant la Justice. De la même façon, une égalité de traitement des contribuables devant les procédures fiscales, conduit à repenser le statut de l'administration fiscale vers plus d'indépendance.
Emmanuel Macron vient de relancer le débat sur les bienfaits de la colonisation. "Je ne veux pas chanter le passé aux dépens de mon présent et de mon avenir", écrivait Frantz Fanon en 1952. Mais il est utile que l'on connaisse les faits historiques.
« Ces officiers qui cassent des glaces en gants blancs, qui savent le sanscrit et qui se ruent sur le Champagne, qui vous volent votre montre et vous envoient ensuite leur carte de visite, cette guerre pour de l’argent, ces civilisés sauvages me font plus horreur que les cannibales ! »
Faudrait-il imaginer que Pénélope n'était pas au courant des combines échafaudées par son époux ? Ce n'est pas improbable si l'on se réfère à ce que disait François Mauriac de ce milieu de bourgeoisie provinciale marqué par le bigotisme catholique et l'âpreté au gain. (Lire Le nœud de vipères).
Le discours du Premier ministre britannique du 17 janvier dernier annonce une
rupture franche avec l'Union européenne. Quitter l'UE, c'est se libérer de l'obligation
d'accorder un minimum de droits aux travailleurs, aux consommateurs, aux citoyens
et aux justiciables, sinon à la nature. Le rêve que caresse aussi une partie de la classe
politique française.
La capitalisme est globalisé. Richesse et pauvreté des uns et des autres sont étroitement liées. Que coûterait l'institution d'un revenu universel à l'humanité entière ?
L'équation socialisme = industrie + inflation est devenue obsolète et les appareils socialistes se sont épuisés à lui substituer une équation redistributive sans inflation : socialisme = redistribution + dette. En s'épuisant à retrouver dans une nostalgie industrialiste le modèle d'antan, les appareils socialistes sont davantage enclins au protectionnisme qu'à l'ouverture internationale.
La Loi d'aujourd'hui est la loi invisible du marché. Son éternité se traduit par un mouvement parfait susceptible d’être représenté par un système d’équations traduisant son équilibre et son indépendance par rapport à toute forme sociale. D'un modèle mathématisé de choses, on prétend inférer et prévoir, sinon dicter, la conduite à venir des hommes.
Le capitalisme développé actuel semble animé d'antagonismes de statuts de plus en plus ressentis comme moteurs historiques. Ce cycle d'une lutte de statuts, que l'élection de M. Trump vient de confirmer, est concomitant de la réapparition depuis les années 1980 des rentes comme source principale de capture de richesses et la fin d'un cycle historique de luttes de classes liées à l'industrie.
Le capitalisme développé actuel semble animé d'antagonismes de statuts de plus en plus ressentis comme moteurs historiques. Ce cycle d'une lutte de statuts, que l'élection de M. Trump vient de confirmer, est concomitant de la réapparition depuis les années 1980 des rentes comme source principale de capture de richesses et la fin d'un cycle historique de luttes de classes liées à l'industrie.