Par Alain Bertho
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Nous assistons à l’émergence d’une mobilisation politique de type nouveau. Les gilets jaunes se placent en interlocuteurs directs de l’exécutif. Telle est la logique contemporaine de coupure entre l’Etat et les peuples, d’effondrement des formes représentatives de démocratie. Les gilets jaunes sont pleinement de leur temps, celui des printemps arabes, des places occupées et des ZAD.
Par Alain Bertho
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L’association des Femmes de Franc-Moisin va-t-elle disparaître ? C’est une conséquence possible des choix du nouveau gouvernement et notamment de la réduction drastique des emplois aidés. Sans ses salariées, l’AFFM ne pourra plus réaliser ses missions. L’échéance est fixée en décembre.
Par Alain Bertho
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Contre ceux qui pensent que quelques abribus cassés mettent en péril l’élection présidentielle, il faut affirmer qu’il est salutaire pour notre avenir commun de prendre enfin au sérieux la souffrance et la colère de nos enfants oubliés. Devant les vraies violences qui nous rongent et qui nous menacent, la rupture dont nous avons besoin n’est pas programmatique mais démocratique.
Le « dégagisme » serait-il un simple effet de mode ou d’humeur ? Ou est-il le symptôme d’une aspiration profonde à reprendre la main sur « l’offre politique ». L’élection présidentielle a été pensée pour contrôler cette offre par une délégation exacerbée du pouvoir politique. La voici bouleversée comme jamais. Une occasion à saisir. Mais comment ?
Par Alain Bertho
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Réforme constitutionnelle et pérennisation d’une législation d’exception sont le volet juridique de la mutation de l’Etat engagée par l’exécutif. Il y en a un autre qui consiste à verrouiller le débat public par l’injonction morale et l’intimidation. Les déclarations incendiaires du premier ministre ne sont pas des couacs mais une stratégie.
Par Alain Bertho
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La proposition de loi constitutionnelle du 23 décembre n’est pas un « Patriot Act » à la française. C’est pire. Le pouvoir s’apprête à constitutionnaliser l’état de guerre intérieure et la désintégration nationale qui en découle. Au nom d’une guerre dont ils ne maîtrisent pas les termes, les apprentis sorciers de la panique électorale ou sécuritaire nous conduisent vers l’abîme démocratique.
Par Alain Bertho
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Pouvait-on imaginer anniversaire plus sinistre après la relaxe finale des policiers impliqués dans la poursuite mortelle du 27 octobre 2005 ? La vérité des émeutes de 2005 est d’abord là : dans la douleur et la rage face à deux jeunes vies fauchées sans raison, deux morts de la peur que peuvent inspirer des uniformes quand on est ado, qu’on a pas la bonne couleur de peau, qu’on habite pas dans le bon quartier.