Une drôle de conférence est organisée à Toulouse, où des économistes, autour du prix « Nobel » Jean Tirole, invitent Exxon Mobil, BNP Paribas ou Amazon pour définir ensemble « une feuille de route » sur… le « Bien Commun » ! Dans une lettre ouverte, l’Atécopol dénonce une opération de greenwashing de haut vol, sous couvert de colloque scientifique.
Supposée contrebalancer les dégradations infligées à la biosphère, la pratique de la « compensation » se généralise et gagne tous les secteurs d’activité. Nombre de voix en dénoncent les abus, mais c’est en réalité son principe même qui est fallacieux. Des scientifiques de l’Atécopol expliquent pourquoi et demandent son interdiction pour libérer la politique écologique de l’emprise néolibérale.
2% ? 6% ? Quelle est la contribution du transport aérien dans le réchauffement climatique ? Entre les « pro-aviation » et les « écolos », la bataille autour des chiffres est rude. Nous montrons que certains chiffres utilisés récemment par des journalistes, influenceurs et scientifiques sont minimisés, et présentons quelques chiffres-clé, accompagnés du contexte permettant d’en comprendre le sens.
Le 22 février a lieu le procès de militants qui se sont introduits sur le tarmac de l’aéroport de Bordeaux en octobre 2020. L’Atécopol a rédigé une note d’information qui constituera une pièce du dossier. Elle éclaire les motivations des militants au vu de l’urgence climatique, et apporte des informations sur le transport aérien issues de la littérature scientifique, ainsi que quelques analyses.
L'Atécopol mène depuis sa création une réflexion sur le rôle de la recherche scientifique dans la crise écologique. Le texte suivant ouvre pour sa part un questionnement sur un secteur indissociable : l'enseignement. Centré sur le cas des IUT de gestion, il pourra néanmoins intéresser tous les enseignants qui souhaitent comprendre le lien entre notre organisation sociale et l’écocide en cours.
Airbus communique massivement sur ses projets d’avions à hydrogène, laissant de côté plusieurs aspects déterminants pour l’éventuel développement de cette technologie. L’Atécopol livre quelques clés de compréhension, et rappelle notamment que pour alimenter Paris-Charles-de-Gaulle en hydrogène, il faudrait 16 réacteurs nucléaires ou l’équivalent d’un département français recouvert d’éoliennes.
Certaines propositions de la Convention Citoyenne pour le Climat ont été transmises au gouvernement et aux journaux. Mais pas aux citoyens ! Dans cette lettre ouverte au comité de gouvernance de la Convention, l’Atécopol argumente de la nécessité d’un débat radiophonique d’une semaine sur les axes thématiques de la convention, basé sur les propositions validées et celles en cours de discussion.
Alors que les travaux de construction de la Tour Occitanie à Toulouse doivent bientôt commencer, des membres de l'Atelier d'écologie politique s'interrogent sur la récupération marketing des enjeux environnementaux. Comment une politique d'urbanisme aussi banalement prédatrice que celle de Toulouse peut-elle encore se dire écologique ?
Le 4 août dernier, plusieurs membres de l’Atécopol co-signaient une lettre ouverte publiée sur un blog de Médiapart et intitulée «Lettre à Carole Delga : votre paradis touristique contribue à l’enfer climatique». Ces signatures ayant suscité quelques interrogations, nous apportons ici des précisions sur la position de l’Atécopol vis-à-vis de la politique touristique régionale.
Le GIEC a publié en aout 2019 un Rapport Spécial sur les terres émergées. L'Atécopol en livre ici une analyse, dans laquelle sont discutés alimentation, technologies à émissions négatives et découplage entre croissance économique et émissions de gaz à effet de serre. Pour l'Atécopol, l'incompatibilité entre la croissance du PIB et l’évitement des catastrophes les plus graves est inconstestable.