Alors que la décision de justice sur la légalité de l’A69 est attendue, l’Atécopol expose les raisons de renoncer à ce projet. Les auteur·es rappellent la fragilité des justifications socio-économiques de cette autoroute, contestent l’argument selon lequel l’état d’avancement des travaux impliquerait de les achever, et rappellent que la compensation écologique n’est pas fondée scientifiquement.
Nous sommes consterné·es par les réactions suscitées par le fait qu’un enseignant de TSE se soit exprimé au début de son cours sur la situation à Gaza.Les accusations portées contre lui sont excessives et témoignent d’une dégradation du débat public porté par des médias et des politiques. Assurer un débat public honnête et lucide est nécessaire pour faire face aux enjeux socio-écologiques actuels.
Alors que les travaux de l’A69 ont commencé, le collectif toulousain de scientifiques rend public le consensus de l’ensemble de ses membres autour de l’arrêt des travaux de cette autoroute. Les auteur.es de cet article expliquent les raisons de leur opposition : on y parle émissions CO2, train, croissance, projets de territoire, compensation, et imaginaires désirables.
[Rediffusion] Alors que se déroule sur le campus Agrobiopole de Toulouse le Forum International de la Robotique Agricole (FIRA), qui vise à « promouvoir la robotique agricole à travers le monde », des membres de l’Atécopol questionnent la pertinence de ces voies technologiques au regard des enjeux socio-écologiques. Plutôt que de robots autonomes, l'agriculture n’aurait-elle pas besoin de paysans autonomes ?
Le 16 janvier aura lieu le procès de militant.es de « Dernière Rénovation » qui ont tenté de bloquer le tour de France en juillet. Un des membres de l’Atécopol y sera auditionné, et s'appuiera sur les éléments de littérature scientifique résumés ici : le péril climatique, la précarité énergétique, le taux de mortalité du CO2, et les morts qui pourraient être évités par des politiques appropriées.
Ce texte s’interroge sur la pertinence de continuer la recherche en robotique à l’aune des enjeux écologiques actuels. L’auteur critique l’argument selon lequel les gains de productivité offerts par la robotique seraient nécessaires pour la transition écologique et il enjoint les roboticiens à une réflexion éthique lucide sur les conséquences de leur travail dans l’organisation économique actuelle
Dans cet article, des scientifiques de l’Atécopol analysent la politique (anti-)climatique de TotalEnergies, critiquent six arguments faisant partie de sa rhétorique officielle, révélant ainsi sa stratégie de greenwashing. Il devient urgent de sortir la multinationale française des seules logiques de marché ; la nationalisation est une piste dont les possibilités et limites sont discutées ici.
L’idée qu’un « bug » dans le fonctionnement cérébral serait en partie responsable des ravages écologiques en cours devient de plus en plus populaire. Cette hypothèse politiquement dangereuse est pourtant sans fondement scientifique. Nous présentons ici quelques éléments de « débuggage ».
L’Atécopol était présent au « Common Good Summit » organisé par Toulouse School of Economics et des journaux économiques, autour du prix « Nobel » Jean Tirole. Cette manifestation ne permettant pas de poser des questions, c’est donc ici que nous présentons les questions, objections et analyses qui n’ont pu être exprimées lors de cette grande opération de greenwashing.
« À partir d’un exemple, vous montrerez que l’innovation peut aider à reculer les limites écologiques de la croissance ». L' Atécopol et Enseignant·es pour la planète analysent ce sujet du bac SES, qui montre l’inadéquation de l’enseignement des crises environnementales, et les biais de programmes empêchant de penser la sobriété et la sortie d’un modèle croissantiste et productiviste.