La prison de Omar Radi et sa poursuite implique que le pouvoir a peur des « Agir autonomes ». Ce n'est plus la foule qui fait peur au pouvoir, mais ce sont ces ethos autonomes émergés après le Hirak du Rif. En particulier, cela questionne le projet du modèle de développement en cours d'instruction.
Après la publication d’une vidéo montrant de jeunes bénévoles belges, prendre part à des activités humanitaires, des islamistes dont un député ont agité les réseaux sociaux et bien au-delà. Jusqu’à profiler des menaces de mort parcequ'elles travaillent en short sur le chantier. La ressemblance avec l'attentat de Imlil rappelle une haine de la différence que l'Etat ne cesse de banaliser.
L’arrivée de Bolsonaro teintée de ce curieux mélange d’autoritarisme, de néolibérale et de religion interroge en miroir la situation de ces pays du printemps arabe à l’épreuve d’un retour au passé. Le Maroc est entrain de standardiser ces pratiques néoautoritaires, où s’opère une jonction entre l’autoritarisme, la religion, et la diffamation des mouvements sociaux.
L’arrivée de Bolsonaro teintée de ce curieux mélange d’autoritarisme, de néolibérale et de religion interroge en miroir la situation de ces pays du printemps arabe à l’épreuve d’un retour au passé. Le Maroc est entrain de standardiser ces pratiques néoautoritaires, où s’opère une jonction entre l’autoritarisme, la religion, et la diffamation des mouvements sociaux.
L’arrivée de Bolsonaro teintée de ce curieux mélange d’autoritarisme, de néolibéralisme et de religion interroge en miroir et curieusement la jonction entre autoritarisme et religion dans ces pays du printemps arabe à l’épreuve d’un retour aux années de plomb.
L’opinion publique du Rif est construite de plus en plus aux confins de la rue, des réseaux sociaux et d’une intelligence collective tournée vers la le développement humain. Elle crée une pression politique, et régénère de nouvelles formes d’engagement et de gouvernance participative.
Par ayad zaroual
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Ce qui est en jeu dans ce violent affrontement entre le Makhzen et les « révoltés du Rif », c’est la domination d'une région spécifique d'émigration internationale et pourvoyeuse d’une rente importante pour le Makhzen : le transfert. Ce contexte initial est crucial pour comprendre la violence du "Makhzen" et la punition des « révoltés du Rif ».