Alors que l’Éducation nationale s’enferre dans le mensonge pour tenter de dissimuler sa responsabilité dans les faits de violence et d’abus subis par les élèves au sein des établissements, elle tente, avec la fouille très médiatisée des sacs des élèves, une campagne de diversion obscène mais chargée de sens.
L’affaire Le Pen illustre une nouvelle fois la contradiction flagrante entre l’éducation morale et civique officielle des programmes scolaires et le cynisme avec lequel les politiques s’affranchissent des principes civiques et moraux quand ça les arrange.
Le « service de défense et de sécurité académique » : cette dernière initiative, après d’autres, aggrave une orientation manifeste de l’Éducation nationale vers une criminalisation des élèves.
Mon commentaire, publié hier suite à l'article de Médiapart sur l'agression d'un rabbin à Orléans, a été dépublié par la modération. Sous un motif pour lequel on se perd en conjectures...
Utiliser le scandale Bétharram pour instruire le procès de l’enseignement privé ? D’aucuns n’ont pas tardé à s’y essayer, contribuant alors à occulter la question pourtant primordiale de la violence éducative.
Violence de l’école ou violence des élèves ? Si peu sensibles au drame vécu par des générations d’élèves à Bétharram et ailleurs, plusieurs initiatives publiques récentes renversent les responsabilités : à l’école, le danger vient d’abord des élèves.
La complaisance manifestée par l’Éducation nationale et les pouvoirs publics pour Bétharram tranche singulièrement avec la brutalité de rigueur pour les établissements musulmans, faisant voler en éclat les leçons de morale sur les « valeurs de la république » à l’école.
Si les violences subies pendant plusieurs décennies par des élèves d’un lycée-collège privé près de Pau remettent sévèrement en cause les responsables de cette institution, il est incontestable qu’elles débordent du cadre des déviances sexuelles pour s’inscrire dans la continuité des violences éducatives aussi vieilles que l’école.
Avec sa proposition de loi sur la justice des mineurs, Attal se réfère aux mêmes principes que ceux dont il a usé et abusé comme ministre de l’Éducation nationale : surveiller et punir. Des principes mis au service de sa propre carrière politique.
Entre mémoire collective et histoire, l’objectif affiché par l’Éducation nationale à l’occasion du 80e anniversaire de la libération du camp d’Auschwitz, légitime quand il s’agit de faire connaître une tragédie du passé, est beaucoup plus ambigu lorsqu’il se voit chargé d’une dimension mémorielle collective empêtrée dans ses contradictions.