Chercheur indépendant et engagé. Auteur de « Travailler autrement, les coopératives », co-écrit avec Aurélien Singer, publié aux Éditions du Détour en 2017 et « Au-delà de la propriété, Pour une économie1…
des communs », publié aux Éditions La Découverte en 2018.
Aujourd’hui, alors que plus que jamais, il ne peut y avoir de solution à la fin du monde sans résoudre la question sociale des fins de mois, je porte au débat public la question de la justice sociale sous la forme du Salaire Minimum Socialisé (SMS), qui porte en lui les termes d’un nouveau contrat social, pourvoyeur de solidarité et de progrès écologique.
Vous pouvez aussi me retrouver sur mon blog benoitborrits.fr. L'objectif de ce blog est de commenter l'actualité ainsi que les livres qui ont un rapport avec cet objectif.
Vous pouvez aussi suivre avec economie.org, un ensemble de 13 vidéos de formation à l'économie regroupées en quatre chapitres :
- L'entreprise (5 vidéos)
- La finance (3 vidéos)
- L'argent (2 vidéos)
- La macroéconomie (3 vidéos).
Les partis de gauche ou écologistes proposent de nombreuses mesures qui remettent en cause les profits des entreprises. Ceux-ci n’ayant jamais été aussi importants, on se dit qu’il y a une marge pour un compromis. C’est méconnaître le fondement spéculatif de la valorisation des entreprises: si celles-ci gagnent moins, leurs valorisations baisseront et elles réduiront les investissements.
Le système universel de retraites décidé par le gouvernement Macron est d’office, et sans discussion possible, un système à points. Il s’avère que ce choix n’est nullement motivé par une quelconque justice ou équité, mais par la nécessité pour le capital de sanctuariser les montants réservés aux retraites.
L'histoire nous a montré que les possédants sapaient souvent les progrès sociaux en pratiquant la « grève des investissements ». Comment l'affronter demain si d'aventure un gouvernement progressiste venait aux affaires ? Nous allons donc ici rappeler quelques fondamentaux du fonctionnement des entreprises privées.
Le Front national, ainsi que certains secteurs d'une gauche dite « radicale », préconisent la sortie de l'euro. Loin d'être une mesure progressiste, une sortie de l'euro dévalorisera les salaires. Il s'agit au final de la même chose que ce que la Commission européenne préconise dans le cadre de l'euro.