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On vante les emplois verts comme un moyen vertueux de combattre le chômage au plus grand bénéfice de l’environnement. Si ces emplois sont indispensables, ils seront sans doute insuffisants pour conjurer à la fois le chômage et le réchauffement climatique. Pour résoudre simultanément ces deux défis, il convient de rompre avec l’approche productiviste de l’emploi à l’aide de nouvelles politiques.
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La course au meilleur rapport qualité-prix conduit souvent au moins-disant social, engendrant de la précarité et de l’exclusion dans nos sociétés. Si l’attitude des consommateurs est légitime, il urgent d’y mettre un contrepoids. Ceci ne peut se faire qu’en mettant « hors marché » une partie des revenus qui seront distribués de façon totalement égalitaire aux producteurs.
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De nombreux pays empruntent aujourd’hui à des taux d’intérêt réels proches de zéro, quand ils ne sont pas négatifs. À chaque reprise de l’inflation, le spectre de la remontée des taux fait son apparition dans les débats économiques et politiques. Tout laisse cependant penser que les taux d’intérêt réels resteront bas parce que la fiscalité sera prioritairement utilisée pour juguler l’inflation.
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Le revenu d’existence est présenté comme une solution pour éradiquer la pauvreté. Mais comme son caractère inconditionnel fait débat, sa mise en œuvre ne sera probablement pas immédiate. Le Salaire minimum socialisé (SMS) permet d’obtenir le plein emploi en s’inspirant de l’universalité du revenu d’existence tout en conditionnant celui-ci à l’exercice d’un emploi.
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La récente remontée du taux d’intérêt avec lequel les États-Unis empruntent a récemment ému les milieux économiques et politiques. Après quelques années de taux d’intérêt particulièrement bas, cela ne marquerait-il pas un « retour à la normale » ? Du point de vue économique, le seul taux d’intérêt qui compte est le taux « réel », et là, rien n’indique à ce jour une remontée significative des taux.
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La proposition de Garantie d’emploi a le mérite de replacer la question du chômage sur le devant du débat politique. Si celle-ci est en mesure de permettre le plein emploi dans un délai très court, elle a le défaut de ne pas intervenir directement sur l’économie marchande et de n’offrir que des emplois subordonnés de seconde catégorie, payés au seul salaire minimum.
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Les indépendants sont généralement attachés à leur activité tout en étant fortement appréciés par la population. Et pourtant, leurs revenus sont largement inférieurs à ceux des salariés, le tout avec une protection sociale moindre. Il est donc urgent de revaloriser leur rémunération et seule une mutualisation des revenus garantissant à toutes et à tous le salaire minimum le permettra.
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Un débat ubuesque sur le remboursement de la dette covid bat son plein en France. Compte tenu de l’intervention massive de la BCE dans l’achat de cette dette, la Théorie moderne de la monnaie nous montre que la seule question qui se pose est celle d’un éventuel retour de l’inflation qui pourrait être contré par la fiscalité à la condition que nous établissions préalablement le plein emploi.
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Après quarante années de chômage de masse, résorber celui-ci est plus urgent que jamais à l’aune de la crise du covid et de la nécessaire reconversion écologique de nos économies. Il est possible de le faire dans un temps relativement court par la mutualisation d’une partie de la richesse produite.
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[Archives] La transition écologique de nos économies nécessitera des reconversions massives d’emplois. Cela ne sera possible que si tout le monde est certain d’avoir une place dans cette société. Il est donc urgent d’éradiquer le chômage et la précarité en quelques mois. Le Smic socialisé réalise une mutualisation de la valeur de la production et permet de garantir à toutes et à tous, emploi et revenu.