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Il est des romans lus petit enfant qui nous rappellent nos drames de grand enfant. Il est des fictions qui parlent mieux de la réalité que n’importe quel essai. Il est des histoires universelles comme des parcours initiatiques. Il en est une qui réunit tous ces paradigmes et telle une mythique allégorie nous conterait notre périple actuel, entre désœuvrement et espérance…
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Il y a des choses dans notre vie que nous aimerions pouvoir nous rappeler, d’autres oublier. C’est un art que de pouvoir oublier, art dans lequel certains semblent passés maîtres, même dans les plus hautes sphères, affligés d’une troublante amnésie chronique ou syndrome du poisson rouge.
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Il y avait ce monde d’avant, celui où en dépit de la menace du réchauffement climatique, de l’expansion des inégalités socio-économiques, des tumultes géopolitiques, nous avancions cahin-caha, emportés dans l’écume et les flots de l’impudente abondance...
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A situation inédite, mesures toutes aussi inédites. Nous voilà de retour dans les rues, hommes et femmes couverts du « précieux » en tissu. Mais de la recommandation sanitaire initiale pourrait émerger l’idée d’un protocole de mode dans lequel la femme pourrait devenir comme son masque, accessoirisée...
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Après la France verte et la France rouge, la France des prolos de retour dans le métro et la France des bobos en télétravail bien au chaud, une nouvelle scission gagne le pays avide de dissensions et de pseudo-révolutions : la France des raoultiens et la France des anti-raoultiens…
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Ça fuite. Ça brasse. Ça coule dans la majorité.
Le navire LREM déjà ébranlé par une gestion calamiteuse de la crise prend l’eau, et perd de ses matelots. Une embarcation a quitté le paquebot, avec à son bord dix-sept marins frondeurs, le vent en poupe, parés à virer vers un autre rivage plus écologique, plus démocrate, plus solidaire…
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Ce que l’on pourra retenir du confinement, après les recommandations et les contre-recommandations…
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Dernières heures avant le déconfinement. Entre stress et exaltation, mon cœur balance. Après deux mois de retrait quasi monastique, me voici prête à retrouver une vie sociale presque « normale », masque sur mon visage, gel hydroalcoolique dans le sac. La liberté en point de mire, me voilà figée dans l’instantané, perplexe, tentant de retenir la fugacité et la béatitude des semaines passées.
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De la précipitation au précipice, il n’y a qu’un pas. C’est la crise. Les urgences et les services des hôpitaux sont engorgés. Il y a urgence à remettre de l’ordre, à stabiliser la situation, à faire face, à redonner du sens. Urgence, urgence, urgence. Urgence à reprendre le chemin de l'école...