A l'heure des premières estimations, il est permis, à nouveau, d'envisager la victoire d'Emmanuel Macron comme une brillante opération de marketing politique, sans être accusé d'être un suppôt du fascisme. Le parricide toujours chéri d'Hollande réalise le tour de force de succéder au seul président sortant non candidat, en promettant de poursuivre et d’accélérer sa politique mortifère.
Devant l'affiche du second tour, pourtant longtemps attendue , voire souhaitée, se lèvent de fortes voix pour inciter à voter Macron. Les leçons de l'histoire sont évoquées . L'ethnologie en personne est invoquée et descend sur terre pour nous porter la bonne parole, du moins si j'en juge par le titre Aux abstentionnistes de gauche le point de vue de l’ethnologie politique...
Si chacun a noté le gouffre entre la sidération de 2002 et l'atmosphère actuelle de l'entre-deux tours, les parti-pris d'Edwy Plenel " dire non au désastre" et de François Bonnet "voter, et voter pour" en offrent certainement une des clés.